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Par lesquatresses dans Valérie le 14 Juillet 2018 à 18:20
Bonjour,
Vous ai-je déjà parlé de Valérie ?
Ah oui, si vous êtes des habitués du blog, forcément vous en avez entendu parler ;-)
Après Vanessa, c'est par ordre d'ancienneté (et d'expérience) la 2ème des "4S"
Il s'agit d'une jeune femme que Vanessa a rencontré via un forum et avec laquelle elle s'était trouvé des affinités particulières. Ne serait-ce ces quelques années d'écart (Valérie est plus jeune que Vanessa) elles pourraient presque être jumelle tant elles se ressemblent aussi bien sur l'aspect physique, que sur leurs goûts en matières de sexe (et même de perversions sexuelles pourrais-je dire) et même de conception de la domination/soumission.
C'est aussi elle que j'ai rencontré la première fois... Et qui a fini par m'amener ici.
Je vous livre ici, toujours avec son accord bien évidement, le récit qu'elle a fait de son expérience londonienne.
Valérie, moi je pars à Londres avec toi quand tu veux !
Education anglaise - Préambule
Je m'appelle Valérie, je suis née en 1990 (23 ans au moment où se déroule ce récit, un peu plus aujourd'hui), et si j'ai finalement décidé de raconter ce qui s'est passé pendant ce WE Londonien, c'est suite à des échanges avec différentes personnes à qui je l'ai déjà raconté et qui m'ont, avouons le, un peu poussé, ou plutôt motivé à le faire. Je remercie aussi Lucie de m’avoir autorisé à le publier.
La première version de ce récit était souvent maladroite dans l'écriture simplement parce qu'elle n'avait été ni relue ni corrigée. Je l'avais écrite "à chaud" d’avantage pour des échanges en mode messages privés, et souvent en direct sur la base de ce qui me revenait en mémoire.
Ce que je vous livre ici est une version un peu plus cohérente dans l'enchaînement de ce qu'il s'est passé, sans pour autant dévier de la réalité.
En effet, l'intérêt que je vois dans ce récit (mais peut-être en verrez vous d'autres) c'est qu'il ne s'agit pas du fruit de mon imagination, certes fertile, mais bien de ce que j'ai eu l'occasion de vivre.
Cette expérience a été ma première expérience en « extérieur » c'est-à-dire avec des personnes qui ne font pas partie de mon cercle d’ami(e)s ou de relations habituelles.
C’est aussi l’occasion de pointer du doigt un élément que beaucoup de débutant(e)s négligent au début. C’est parfois l’écart très important qui existe entre ce qu’on se sent prêt à faire, et ce qu’on est prêt à faire réellement.
Je ne suis ni prude, ni pudique et je me qualifierais de libertine « avancée », mais malgré cela et mon envie extrêmement forte de franchir certains caps, j’ai du prendre sur moi pour faire certaines choses en réel pendant ce WE (principalement la sortie du samedi soir, dans une tenue qui était loin d’être habituelle pour moi).
Je ne prétends pas que tout ce que je fais, mes choix de vie, mes pratiques, mes expériences soient les meilleurs du monde. Ce sont les juste les miens et je les assume.
L'introduction est longue (plus longue que ce préambule)... oui et alors ? Elle est importante pour comprendre l'état d’esprit dans lequel tout cela s'est passé.
Bonne lecture.
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Par lesquatresses dans Leila le 13 Juillet 2018 à 19:32
Chapitre 7 - Et après ?
Elle a à peine tourné les talons que j'enlève les pinces. Je pensais que le fait de les détacher allait me soulager, et bien non c'est l'inverse. Le retour du flux sanguin provoque une autre forme de douleur. Je m'allonge en arrière en me tenant la poitrine le temps que ca passe, puis j’arrête le vibror.
Là aussi c'est tellement douloureux que je ne sais pas comment retirer la bande adhésive sans qu'il appuie sur les parties irritées. Je fini par y arriver et je le sort tout doucement. Je détache mes chevilles avec difficultés car je dois me pencher en avant et appuyer sur mes seins. Finalement je me libère de tout. Je reste assise sur le bord du lit puis je décide d'aller prendre une douche. Je me sens sale (et je le suis un peu en fait entre la bave et mes sécrétions intimes qui ont été plus qu'abondantes.
La douche me fait du bien mais je mesure la douleur des irritations provoquées par le vibror. Je retourne dans la chambre, je range tout mon bordel, nettoie le baillon et le vibror, puis je change les draps du lit.
Plus vraiment envie de bosser ni rien cet après midi. Je m'écroule dans le canapé du salon jusqu'à ce que me revienne en mémoire l'histoire de la vidéo. Je file direct dans sa chambre et je vois ma caméra sur son bureau. Quelle conne ! Je la récupère, et je vérifie que la carte mémoire est bien là avec le film. Bon et bien ça c'est fait. pour le reste on verra ce soir.
Vers 20h00 Valérie rentre du boulot. Elle vient me voir et me dit
"- Alors, ca va mieux, tu as récupéré de tes aventures ?
- Ta gueule, et je te préviens que si tu parles de ça à qui que ce soit je te ferai passer pour une mytho de première
- Heu et la vidéo, tu en fais quoi de la vidéo. Elle est pourtant très très explicite
- Oui et bien je l'ai récupérée ma vidéo, alors c'est bon, passe à autre chose
- Et tu penses que d'avoir récupérer ta caméra suffit à tout effacer ? Non je disais ça parce que ça par exemple, je pense que ça va beaucoup plaire"
Là elle me montre son ordi avec un extrait de la vidéo.
"- Attend, qu'est-ce que tu croyais ? Que j'allais laisser la caméra comme ça juste posée dans ma chambre ? Hé non, toute la vidéo est sauvegardée, y compris mes petits ajouts de la fin. En plus ça fait des sacrées images de qualité les Gopro. On te reconnait bien dessus
- Mais tu veux quoi espèce de connasse ?
- Alors déjà tu vas me parler autrement, et ensuite, soit tu fais tout ce que je te dis, soit je publie ça comme je t'ai expliqué ce midi. C'est clair ?
- Et qu'est-ce qui me dit que tu ne la publiera pas quand même ?
- Rien, juste ma parole, mais de toute façon tu n'as pas vraiment le choix."
Je vais pour me lever du canapé quand Valérie me rappelle
"- Tu vas où là ?
- Je vais me faire à manger, j'ai la dalle
- Et c'est une tenue pour aller faire à manger ?
- ??
- Tu sais quoi, tu va remettre ta tenue de ce midi. Les bas et le collier. Je te dispense du reste. Ce sera très bien. De toute façon on est que toutes les deux ce soir
- Mais t'es pas bien.
- Comme tu veux, moi je crois que j'ai du boulot à faire sur mon ordi. Quand je reviens pour manger, j'espère que tu seras en tenue."
Putain je fais quoi moi ? Pas le choix en fait. Si la vidéo sort c'est la mort pour moi. Fais chier !
Je retourne dans la chambre, sors les bas et le collier. J'hésite un long moment avant d'enlever mes vêtements mais je sais qu'il faut que je passe par là. De toute façon demain Laéticia rentre donc une fois qu'il y aura du monde elle ne fera plus rien.. J'enfile les bas et le collier puis je vais faire à manger.
Quand Valérie revient, je suis en train de finir de mettre la table. elle s'approche de moi, m'attrape par les épaules et me met fasse à elle. Par réflexe stupide, je mets mes bras sur ma poitrine. Elle me dit de les enlever et de les garder le long du corps. Je m’exécute. Elle tourne autour de moi, caresse mes fesses, puis en revenant devant met une main sur mon sexe. Je sens un doigt qui cherche mon clitoris. Je ne peux réprimer un sursaut. J'ai encore mal.
"- Ca reste sensible longtemps hein ?
- Oui j'ai encore mal dès qu'on y touche
- Normal, vu le temps que tu l'as conservé. Et ta poitrine ?
- Ca va mieux là
- Parfait. alors caresse toi les seins
- Mais..."
D'un seul coup elle appuie fortement sur mon sexe
"- Je ne te demande pas de discuter mais de faire ce que je te dis, c'est compris ?
- oui oui !
- alors vas y"
Je commence à me caresser doucement pendant qu'elle sort son téléphone. Je m'arrête aussitôt et je me retourne
"- Tu fais quoi là ?
- Je ne veux pas que tu fasses des photos
- Je ne te demande pas ton avis et avec tout ce que j'ai déjà, ca fera juste un petit bonus. Allez dépêche toit de reprendre."
Je me retourne et je recommence à me caresser les seins. Ca va durer au moins 5 bonnes minutes avant qu'elle me dise d'arrêter et qu'on passe à table.
"- Allez prenons des forces, on ira s'amuser ensuite
- S'amuser ?
- Oui tu ne pense quand même pas t'en sortir comme ça. Et puis avec tous tes accessoires on ne devrait pas s'ennuyer."
Cette situation a durée près de deux mois, jusqu'à la fin de l'année 2017. Dès qu'elle en avait l'occasion, quand Ana et Laéticia étaient sorties, et parfois le WE, elle profitait de moi, et je dois avouer que progressivement je n'y ai plus apporté aucune résistance et que j'y ai pris énormément de plaisir.
Un jour où elle m'avait donné rendez vous dans un bar, je l'ai retrouvée avec un homme d'une quarantaine d'années.
Elle me l'a présenté comme étant quelqu'un avec qui elle se livrait aux même types de jeux qu'avec moi. Au fil de la discussion j'ai compris qu'ils avaient une relation typée D/S, mais où c'était lui de dom, et qu'avec moi elle s'était découvert un plaisir à switcher. Ils m'ont aussi proposé de venir participer à leurs jeux, ce que j'ai accepté, mais à deux conditions. Que ce soit occasionnel, et que Valérie me rende la vidéo.
"- Attend, parce que tu crois vraiment que j'aurais été la publier sur le net ? Jamais j'aurais fait ça. C'était juste pour voir comment tu allais réagir, mais c'est vrai que je n'aurais jamais pensé que ça fonctionnerai aussi bien."
Quelle conne j'ai été ! Enfin pas tant que ça puisque maintenant cela me permet d'être intégré à leur cercle d'amis et parfois de participer à ces étranges soirées, même si entre temps j'ai changé de coloc.
La suite de mes rencontres viendront plus tard !
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Par lesquatresses dans Leila le 13 Juillet 2018 à 19:26
Chapitre 6 - La main dans le pot de confiture
J'entends le bruit des clés et le claquement de la porte qui se referme.
C'est impossible, personne n'est là aujourd'hui. En quelques secondes je passe en mode panique. De nouveau j'ai le réflexe de secouer dans tous les sens en espérant que quelque chose se détache, mais ça n'arrive pas, bien sûr.
J'entends la voix de Valérie
"- Leïla ! tu es là ?"
Elle sait que je suis en vacances et que j'avais dit que je bougeais pas aujourd'hui pour réviser.
Dans ma tête je me dis
"- Non Non Leïla l'est pas là"
J'ai envie de tout sauf que quelqu'un me découvre dans cette situation. (Au passage vous aurez remarqué le clin d'oeil avec mon pseudo bien sûr ;-)
Je continue de secouer la tête de lit ce qui me provoque des douleurs dans la poitrine et le vagin, mais si ca peut finir par me détacher, puis je réalise que je suis en train de faire du bruit. Erreur fatale.
J'entends les pas de Valérie sur le parquet qui se rapprochent puis quelqu'un qui frappe à la porte
"- Tu es là ?"
Je fais la morte. Pas de bruit, j'arrête même de respirer
Elle frappe à nouveau
"- Leïla, j'ai entendu du bruit. Ca va ?"
Rien ne bouge. Je me dis que c'est bon et qu'elle va repartir mais à ce moment là la porte s'ouvre.
Retour en mode panique. j'essaye de lui hurler de se casser, mais avec le baillon impossible d'articuler quoi que ce soit.
Elle reste visiblement ébahie par ce qu'elle voit. Dans ma mémoire la scène est resté figée un temps infini. C'est elle qui débloque la situation
"- Mais qu'est-ce que tu fous là comme ça , C'est quoi ce cirque ?"
Dans le même temps elle voit en face d'elle la caméra qui tourne toujours. J'essaye d'attirer son attention pour qu'elle me détache à grand coup de mppfffffffffff (merci le baillon), mais elle va chercher la caméra.
"- Mais qu'est-ce c'est que ce bordel ? Tu crois que je vais voir qui t'a fait ça là dessus"
J'ai envie de lui hurler de lâcher ça et de me détacher, de ne pas s'occuper du reste. C'est déjà humiliant d'être dans cette situation devant elle. Pourquoi elle ne me détache pas ?
Elle prend la caméra, arrête l'enregistrement puis passe en mode lecture. Elle regarde longtemps trop longtemps, jouant avec les boutons par moment. Elle tourne enfin la tête vers moi et me dit
"- J'aurais jamais cru ça de toi ! Plus chaude que toi c'est pas simple à trouver. C'est de la bombe ta vidéo, surtout quand tu jouis"
Elle repose la caméra et revient vers moi. Je pense que c'est pour me détacher, mais au lieu de ça elle attrape la chaînette des pinces et tire fermement dessus. La douleur est telle que ca me tire un flot de larmes
"- t'es vraiment une sacrée salope dis donc. Si j'avais imaginé ça avant !"
elle lâche la chaîne et attrape mes seins avec ses mains. Elle les malaxe mais ils sont tellement gonflés et douloureux que c'est un vrai calvaire. Puis elle descend ses mains sur mon ventre jusqu'au niveau du vibror.
"- Pas de stimulation du clito. ?"
Toujours prise de panique je lui fais un grand non, non, de la tête
Là elle vient plaquer ses doigts sur mon clitoris. toute la zone est déjà en feu avec les frottements permanents du vibror. Elle appuyé et commence a me masturber. C'est trop la douleur me fait avoir des soubresauts incontrolables
"- Et bien, tu t'es mis dans un drôle d'état."
Elle se relève, prend la caméra et la remet en marche
"- Tu permets, c'est pour des petits souvenirs personnels."
elle me filme sous tous les angles sans que je puisse rien faire, puis elle voit le glaçon avec la clé.
"- Voilà pourquoi tu n'arrivais pas à t'en sortir. Attends je vais t'aider un peu à accélérer la fonte"
Elle coupe la ficelle de sécurité prend le bloc de glace et vient le glisser sous moi entre mes fesses
"- Comme ça il fondra peut-être un peu plus vite. Pendant qu'il fond j'ai un petit truc à faire? je reviens dans 5 mn" et elle sort de la chambre.
La salope ! Elle m'a collé le glaçon dans le cul et elle s'est barrée. En plus là où il est je risque pas de le récupérer. Elle revient après un petit moment.
"- Alors, ca se passe comment ?" Elle glisse un main sous mes fesses et ressort le glaçon
"- Pas vraiment efficace hein ? On fait quoi je te laisse comme ça et on regarde ensemble ce soir si il a fondu ?"
là je fond en larme. impossible de me retenir. douleur, honte, peur, le fait de voir la situation durer, je craque.
"- Je déconne ! Je vais le faire fondre ton glaçon" Elle sort en emportant le glaçon avec elle, et revient 2mn après avec la clé à la main.
"- Tu vois un peu d'eau chaude et le tour est joué"
Elle met la clé dans la menotte et détache ma main gauche. Aussitôt je tends la main pour attraper la clé de la seconde menotte que j'ouvre et j'enlève le baillon. J'ai a peine fini que je commence à l'insulter, la traiter de tous les noms... mais je n'ai pas le temps de continuer qu'elle attrape la chaîne des pinces et tire dessus.
"- Je te préviens, si tu bouges encore je tire un coup sec et je t'arrache les tétons. Bon alors écoute moi bien maintenant. Ta vidéo, c'est moi qui l'ait. Alors soit tu fais ce que je te dis, soit je la balance sur youporn, c'est clair ?"
Je reste sans réagir. En fait j'ai du mal à saisir les impacts de ce qu'elle vient de me dire. Elle trie un petit coup sur la chaine ce qui me fait sortir de ma torpeur
"- tu m'as bien compris ?
- Oui oui"
J'ai répondu automatiquement sans réfléchir. Valérie lâche la chaine se lève et me dit
"- Tu as de la chance que je saois juste passée en coup de vent récupérer un dossier, sinon on aurait pu jouer encore un peu, mais je n'ai pas le temps. On en reparlera ce soir."
Sur ce elle sort de la chambre et s'en va.
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Par lesquatresses dans Leila le 13 Juillet 2018 à 19:19
Chapitre 5 - Les effets prévus... et les autres
A peine quelques instants après avoir activé le vibror je sens une vague de plaisir qui monte. C'est fort, mais j'étais tellement excitée de ce passage à l'acte qu'il ne m'en faudra pas beaucoup plus pour avoir un orgasme.
La seule chose que je n'avais pas prévue c'était l'effet des pinces. Avec le plaisir mon rythme cardiaque s'est accéléré, et je sens vraiment fort chaque pulsation, ce qui se ressent jusque dans mes seins, sauf qu'avec les pinces serrées à chaque pulsation ca me provoque une douleur assez intense, et impossible de faire quoi que ce soit pour arrêter ça.
J'essaye de me calmer, mais c'est compliqué car le vibro fonctionne toujours en moi et chaque mouvement qu'il fait vient relancer la machine. Le mélange entre la jouissance et la douleur est terrible. J'en arrive à pleurer tellement ca devient insupportable. J'ai l'impression d'avoir les seins transpercés par des aiguilles.
J'ai le réflexe d'essayer de me gigoter dans tous les sens en pensant que cela va les détacher, mais sans effet. J'ai trop bien testé mes attaches visiblement.
J'essaye de me détendre et de contrôler ma respiration, mais là ca me fait reprendre conscience de la situation et surtout les mouvements du vibror refont leur effet, et ça part pour un second orgasme. J'en ai jamais eu deux aussi rapprochés, surtout uniquement en vaginal. Cette fois j'aurais bien hurlé de douleur ensuite. Encore plus que la première fois, mais le baillon se montre efficace. En plus je bave de tous les côtés avec ce truc, j'en ai plein le cou.
J'essaye de nouveau de me calmer. il faut que je souffle un peu et en respirant juste par le nez ça complique pas mal les choses.
J'arrive tant bien que mal à me calmer. Je reste comme ça un certain temps. J'ai un peu perdu la notion du temps en fait, et s'il n'y avait pas le vibror ni ces douleurs dans la poitrine je crois que je me serais endormie. Mais là impossible.
A ce moment-là je commence a regretter d'avoir viré la télécommande du vibror. Je l'aurais bien arrêté, ca commence presque à devenir douloureux quand il appuie à certains endroits. Je me dis que c'est pas mal pour une première fois et je décide de récupérer la clé. Je tire doucement sur la ficelle en espérant que le verre ne se renversera pas histoire de ne pas avoir de flotte partout, mais je sens une résistance sur la ficelle.
J'espère qu'elle ne s'est pas coincée ! Non pas possible puisque le verre est juste sur la table de chevet.
Je tire un peu plus mais ca semble toujours résister. Je tire encore, avec la crainte de casser la ficelle, et là je sens que ca bouge. Petit à petit je tire la ficelle (j'aurais dû la faire plus courte vue la difficulté à la manipuler d'une seule main)
Je décide de faire glisser le bandeau en me tortillant et en frottant ma tête sur le lit. C'est un peu long mais j'arrive à le remonter sur le front puis à l'enlever.
Je ne peux pas plus bouger mais au moins je vois ce que je fais. Je reprends le tirage de la ficelle. C'est plus simple en voyant ce que je fais. Ca remonte doucement jusqu'au moment où... c'est le verre qui arrive sur le lit. Ce putain de glaçon à même pas commencé à fondre !
Je prends le verre dans ma main pour essayer de le chauffer et faire en sorte que la glace commence à fondre mais au bout d'une minute j'arrête. J'ai la main gelée.
Là je me dis que je suis dans la merde ! Le seul truc que je n'ai pas testé c'est le temps de fonte de la glace. Je n'ai aucune idée du temps qu'il faut pour faire fondre un verre de glace !
A part le mettre dans ma main et de souffler de l'air chaud dessus je ne vois pas trop comment faire, d'autant que les résultats n'ont pas vraiment l'air probants.
Ca dure longtemps, trop longtemps. J'ai le vagin en feu maintenant avec le vibror qui continue de tourner dans tous les sens, et j'ai beau me tortiller ma fixation tient trop bien . Quand a mes seins je ne sens plus qu'une douleur diffuse, supportable mais dès que je bouge ca me relance. Et encore j'ai pas une poitrine trop fournie.
Le temps passe et le glaçon n'a toujours pas l'air de vouloir fondre vite. Je commence un peu à m'inquiéter du temps que ca va prendre, sauf que je ne sais pas encore que ça ne devrait pas être mon principal sujet d'inquiétude
A force de souffler et de le manipuler, je viens enfin de réussir a sortir le glaçon du verre, mais le glaçon reste encore bien gros.
Je me dis que je vais l'avoir à l'usure en continuant a souffler dessus petit a petit et tant pis si le lit est trempé. Ca me laisse entrevoir une porte de sortie jusqu'au moment où j'entend quelqu'un qui ouvre la porte d'entrée de l'appartement !
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Par lesquatresses dans Leila le 13 Juillet 2018 à 19:12
Chapitre 4 - Je me lance
Le créneau retenu sera une journée de début novembre, pendant les vacances de la Toussaint. Laéticia est partie la veille pour un vol sur Rio et ne reviendra pas avant le lendemain soir, Valérie a une conférence pro et rentrera très tard, quand à Ana elle est en vacances comme moi et est descendue à Toulon. Bref je suis tranquille toute la journée.
En fin de matinée je me décide à passer à l'action. Je vire la couette du lit et je sors le carton avec tout le matériel que j'étale sur le matelas. Il ne me manque que la clé de la seconde paire de menottes.
Le problème du self bondage c'est qu'on s'attache et qu'on se détache quand on veut. J'avais lu une super idée sur un forum qui consistait à mettre la clé des menottes dans un glaçon, ce qui interdisait toute libération tant que la glace n'avait pas fondue. J'ai donc mis la clé d'une des paires de menottes dans un verre que j'ai mis la veille dans le fond du congélo. Petite astuce pratique pour éviter toute déconvenue, passer un petit fil dans la clé avant de la congeler, fil assez long pour pouvoir être attaché à votre poignet. Comme ça si le glaçon glisse accidentellement vous pourrez toujours le récupérer et la clé avec ! Ca sert a ça les expériences loupées des autres :D
Pour ma tenue, j'ai juste prévu de porter des dim up noirs. Rien d'autre.
Je commence par positionner la gopro sur le dessus de l'armoire. Je mets la télécommande de côté.
Je mets tous les autres accessoires à leur place. J'enfile les bas, le collier puis je passe les cordes dans les passants aux coins du lit. Comme j'ai mesuré la distance nécessaire de corde, je m'attache solidement la cheville droite puis la gauche. Ca demande un peu de souplesse et aussi de savoir presque faire le grand écart.
Les chevilles fixées je commence par passer à mon poignet la ficelle de sécurité de la clé des menottes. On ne sait jamais, et je pose le verre sur ma table de chevet.
Je pose les pinces sur mes tétons, en les réglant un peu plus serrées que les autres fois (ca me donne une impression de réalité plus importante) puis j'insère en moi le vibor. Là je le fixe à grand coup de bande adhésive. J'ai testé plusieurs façon de placer l'adhésif avant d'en trouver une qui ne permettent pas vibor de ressortir. Je met en place le baillon boule et je met le masque sur le front. Je le descendrai juste au dernier moment.
J'avais prévu de lancer la gopro au dernier moment mais la gestion de deux télécommandes, les yeux bandés est trop compliqué. Du coup je l'active tout de suite. Elle a 6 heures d'autonomie... Ca devrait être laaaaargement suffisant.
Je m'allonge sur le dos et je tends mon bras droit pour le fixer avec la menotte. La clé de cette menotte-là est sur la tête de lit mais impossible à attraper tant que je n'aurais pas libéré l'autre main. Je place au niveau de ma main la télécommande du vibor.
Avant de me préparer a passer la seconde menotte je vérifie juste que la ficelle de sécurité est bien attachée (toujours un petit coup de stress avant le point de non retour) et je baisse le masque. c'est compliqué car il est assez serré. Reste la dernière étape, attacher la seconde menotte.
A ce moment-là j'ai le cœur qui bat a 180 pulsations, je suis stressée et excitée comme jamais. Je ne vois rien mais je m'imagine dans la situation et ce que cela doit donner. J'en suis presque à avoir un orgasme rien qu'en y pensant.
En tâtonnant je trouve la menotte de gauche. Je me suis entraînée pour la fermer en bougeant le poignet. J'entends les clic clic clic. C'est fait. Pas de retour arrière possible maintenant.
Dernier acte, j'active le vibor, et comme prévu je laisse filer la télécommande sur la moquette pour ne pas être tentée de l'arrêter trop vite.