• Chapitre 3 - De la conception à la réalisation

     

    Je ne sais pas combien de rubriques sur le sujet j'ai pu lire, mais je crois que j'ai pu identifier toutes les boulettes à ne pas faire.

    La première chose a été d'investir dans un peu de matériel. C'est vrai que même si j'ai des sextoy, pour le reste je ne me promène pas avec ça dans mon sac de voyage.

    Pour la corde ou le ruban adhésif ca a été simple. Passage dans un magasin de bricolage.

    Pour le matériel plus spécialisé, le problème était la livraison. Même si elles ne ferment pas à clé, personne n'entre dans les chambres des autres sans y être invité donc pas de risque que quelqu'un trouve mes achats (bien rangés quand même), mais se faire livrer un colis chez la gardienne ou à l'appart, venant d'un site de vente en ligne bien connu, ça fait vite désordre.

    Là j'ai repris l'idée des points relais. Beaucoup plus simple, discret, pas dans mon quartier (des fois les étiquettes sur les colis parlent un peu trop) et pratique avec des horaires d'ouvertures plus large que la poste.

    C'est comme ça que j'ai approvisionné ce que j'ai appelé mon "kit de découverte".

    Si ça intéresse des nouvelles, voilà ce que j'ai acheté :

    - de la corde de montagne
    - 2 paires de menottes (mais en évitant les 1er prix, trop mauvaise qualité)

    - un baillon boule
    - un vibor articulé (c'est comme un rabbit mais sans la partie clitoridienne) a télécommande
    - un masque
    - deux pinces pour les seins avec une chainette
    - un collier en cuir (ca c'est pour le fun)
    - du ruban adhésif large

    Je voulais prendre aussi des bracelets de chevilles et de poignets en cuir, mais je me suis dit que je continuerai d'investir si les résultats étaient à la hauteur.

    J'ai également récupéré ma Gopro chez mes parents. J'ai prévu de la mettre en hauteur sur le dessus de l'armoire. C'est le seul endroit où j'ai un plan assez large pour tout avoir.

    L'idée de base était de m'attacher les chevilles aux coins du lit (j'ai un lit deux place) avec la corde, puis de finir pour les mains avec les menottes (pas possible de s'auto attacher les mains avec la corde)

    Entre temps mise en place du baillon des pinces et du vibor que j'ai prévu de faire tenir avec le ruban adhésif pour être certaine qu'il ne sortent pas tout seul (j'ai tendance à énormément mouiller quand je suis excitée).

    Je fais quelques essais certains soirs, juste morceau par morceau (comment fixer les cordes aux cheville pour que la longueur soit la bonne et permettent d'attraper les menottes de chaque côté de la tête de lit, le serrage des pinces, très douloureux la première fois, le fonctionnement de la télécommande du vibor,...) histoire de ne pas rater un truc le moment venu.

    A partir de là il ne me reste plus qu'à trouver le bon moment pour le faire, ce qui en coloc est pas chose facile. 

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  • Chapitre 2 - arrivée sur la capitale

     

    Donc en prévision de mon arrivée sur Paris pour la poursuite de mes études, j'accepte la proposition d'une copine qui est dans une coloc dans le XVIIème arrondissement dans laquelle une des filles s'en va.

    Je saisi l'occasion d'avoir un hébergement dans Paris, l'idée de m'installer sur St Quentin, même si d'un point de vue logistique était intéressant, risquait de se révéler chiant pour la moindre sortie.

    Je débarque donc sur Paris et dans la coloc fin août 2017. Là je fais connaissance de Laéticia, Valérie et je retrouve Ana (Anabelle) ma cop' de lycée qui elle est déjà la depuis un an.

    Super appart type haussmannien, grandes parties communes deux salles de bain, et une ambiance assez top.

    Laéticia est hôtesse de l'air sur des longs courriers, elle est donc là de façon assez irrégulière. Elle part 3 jours revient 4 jours et ainsi de suite, Valérie est assistante de direction dans une boite de qui fait de la comm' et de l'architecture, et Ana est à Boule (n'y voyez pas de truc cochon, c'est juste une des écoles d'arts les plus connues) pour ses études.

    Je dois avouer que dès les premières semaines ça a été un peu la fête et que je me suis lâchée sur tous les plans (oui y compris celui auquel vous pensez). Même si par principe on ne ramène pas de garçon à la colloc, sauf pour les fêtes communes, pour le reste c'est simple sur paris de se faire des relations.

    Au fil des semaines j'ai pris le rythme. Entre la préparation de la rentrée et les sorties, j'ai pas eu le temps de m'ennuyer, puis avec les cours tout ca s'est un peu densifié.

    Les choses de la vie courante se sont mise en place et dans le même temps je dois avouer avoir eue des envies un peu tordues, vaguement en relation avec mon fantasme dont je vous ai parlé juste avant. 

    En fait j'ai toujours été troublée par les photos de filles attachées écartelées aux 4 coins d'un lit, baillonnées, aveuglée avec un gode introduit en elles. Je n'ai pas d'explication mais ces pensées sont allées en grandissant jusqu'à devenir présentes tous les jours.

    C'était devenu très très fort, et vu que je ne me voyais pas proposer ça aux personnes que je rencontre occasionnellement en soirée, genre "Salut beau blond, ça te dirait de m'emmener chez toi pour m'attacher me baillonner et m'introduire un gode ?", en surfant sur certains forums je me suis dit pourquoi ne pas tester le self bondage juste pour voir quelles sensations ça procure ?

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  • Bonjour,

     

    Vous avez peut-être eu l'occasion de découvrir la première "S" avec le récit de  Vanessa, et bien moi, je suis la 4ème des "4S". Dernière arrivée dans le groupe;, la plus jeune, et du coup la moins expérimentée

    Je m'appelle Leïla, j'ai 20 ans (je suis née en 1998), et par rapport à mes copines, ma découverte de ce milieu risque de vous sembler très amateur !

    C'est vrai que par rapport à elles, je ne suis pas encore totalement rentrée dans une relation construite et durable avec un maître ou une maîtresse pour assurer un apprentissage dans la durée. Trop tôt probablement.

    Pour l'instant je me limite a des occasions et des participations ponctuelles à des soirées, souvent en tant que simple invitée et plus occasionnellement comme participante active.

     

    Sommaire

    Chapitre 1 - Tour d'horizon de la situation

    Chapitre 2 - Arrivée sur la capitale

    Chapitre 3 - De la conception à la réalisation

    Chapitre 4 - Je me lance

    Chapitre 5 - Les effets prévus... et les autres

    Chapitre 6 - Prise la main dans le pot de confiture

    Chapitre 7 - Et après ?

     

     

    Chapitre 1 - Tour d'horizon de la situation

     

    Donc comme j'ai eu l'occasion de vous le dire je m'appelle Leïla. J'ai 20 ans, physiquement assez ordinaire. Je fais 1m74, à peu près 62kg, cheveux mi-longs, châtain clair et les yeux vert/marron. Je suis née à Toulon (dans le var pour ceux qui ne maîtrisent pas leur géographie) et j'habite juste à côté depuis toujours (entre Toulon et Hyères).

    J'ai eu une adolescence assez ordinaire, pas débridée mais pas frustrée non plus. Mes parents m'ont toujours donné une éducation assez libre, et c'est vrai que chez nous le fait de vivre en bord de mer fait qu'on a l'habitude d'être assez peu vêtu sans que ce soit tout de suite considéré comme sexuel. Le topless (voir plus) sur une plage est quelque chose de naturel, et généralement sans arrière-pensée (sauf l'été quand les touristes débarquent).

    Côté sexe, j'ai connu mon premier vrai copain à 17 ans un pote de bahut. On a fait ça chez lui pendant que ses parents étaient en vacances (je vous avais dit que ce serait assez banal). C'est aussi à lui que j'avais fait ma première fellation quelques temps auparavant. 

    Bon depuis je me suis un peu rattrapée. Aucune relation fixe, (ça ne m'intéresse pas) uniquement des "sex friend" au gré des rencontres et des envies.

    Quelques aventures avec des copines aussi, mais c'est resté jusque-là assez occasionnel, souvent après avoir un peu picolé, sachant que j'ai l'alcool assez ravageur (je perds vite mes moyens), la majorité de mes relations restant avec des garçons.

    Du côté des trucs un peu originaux, je pourrais parler :

    - d'une expérience en plein air, sur la plage (normal par ici)... Franchement pas terrible à cause du sable

    - Quelques fellations amusantes dans une voiture (classique), sur le bord d'une piscine (privée) moi dans l'eau et lui assis sur la margelle, et la plus amusante dans un placard !

    - Une aventure avec un copain black. Comme quoi ce n'est pas qu'une légende, c'est tout juste si j'arrivais à faire entrer son sexe dans ma bouche (et pourtant on dit que j'ai une grande gueule...). Le plus gros calibre que j'ai pu avoir pour moi.

    Du côté des fantasme, j'en ai un qui m'a toujours traversé l'esprit et qui est de me réveiller nue, dans un lieu inconnu, potentiellement un peu glauque ou froid, attachée, seule et sans avoir la moindre idée de la façon dont je suis arrivée là ni sans savoir comment je vais faire pour me sortir de cette situation.  C'est pas toujours clair clair écrit comme ça mais dans ma tête ce sont des choses que je projette bien depuis quelques temps déjà (le vrai plaisir des fantasmes).

    Septembre 2016, après un bac avec mention TB, je décide d'intégrer la fac de médecine. Un truc dont j'ai toujours rêvé (la chirurgie). 

    Je m'inscris pour la PACES (la première année commune à toutes les études de santé) à Nice et je termine l'année plutôt dans le haut du classement (plutôt contente).

    Là pour des raisons totalement externes que je ne vais pas développer ici, je suis obligée de monter continuer mes études sur Paris. Pas de places dans Paris, du coup j'accepte une proposition de l'université de St Quentin Versailles.

    Dans le même temps une copine me propose une place dans la coloc où elle est. C'est dans le XVIIème, pas le plus pratique pour rejoindre St Quentin, mais c'est dans Paris et à un prix raisonnable.

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  • Le dimanche après midi va être étrangement calme, bien plus calme que les autres jours, ce qui quelque part ne laisse rien présager de bon pour moi.

    En fin d'après midi Françoise pars avec Agnès pour la raccompagner à Toulouse et Béa m'apprends qu'en fait Françoise va s'absenter quelques jours. 

    Le soir même je vais découvrir la vraie nature de ce qu'il m’attend. En fait, contrairement à tout ce que j'ai imaginé depuis le début, ce n'est absolument pas Béa qui dirige la maison, mais bien Thomas.

    Très vite les choses vont prendre leur place. Une fois seuls, Thomas prends les rênes. Je comprends que Béa a toujours été soumise à Thomas et que je suis la première personne avec qui elle a décidé d'inverser les rôles. Visiblement cela s'est fait avec l'accord de Thomas qui souhaite la guider dans cette voie, sauf que c'est moi qui vais en faire les frais.

     

    Bascule - Chapitre 20 - The final countdown

    Je suis restée chez eux jusqu'à la fin août, soit 6 semaines de plus que prévu avant de rentrer sur Paris puis de repartir au Luxembourg pour mes études.

    Pendant ces semaines j'ai vécu ce que Thomas appelait mon apprentissage.  Mais bien sur, hors de question d'en rester là.  Après cette période, j'ai du leur consacrer l'ensemble de mon temps libre (WE, vacances), soit dans les landes, soit dans leur chalet à la montagne, soit sur Paris, et parfois lors de déplacements en France et même en Suisse et en Allemagne. 

    Ca a duré jusqu'à la fin 2006, presque un an et demi. Pendant tout ce temps j'ai été leur chienne, leur esclave sexuelle, leur jouet. J'ai enduré des choses très dures, mais j'ai aussi découvert que j'étais non seulement capable d'y prendre du plaisir, mais que c'est finalement un mode de vie qui me plaisait.

     

    Bascule - Chapitre 20 - The final countdown

    Ca aurait pu durer encore longtemps si Thomas n'était pas parti travailler en Asie. C'est ça qui va me permettre de retrouver une certaine forme de liberté. On est restés en contacts pendant quelques temps puis progressivement le fil s'est rompu. Loin de yeux, loin du cœur.

     

    Bascule - Chapitre 20 - The final countdown

    Entre 2007 et 2012, j'ai un peu alterné différentes choses, du très traditionnel avec des partenaires parfois peu ouverts à ce type d'expérience, jusqu'à des relations beaucoup plus extrêmes, mais toujours est il qu’en 2 ans, je suis passée, d’un point de vue sexuel, d’une gamine coincée à une vraie chienne (non, non, ce n’est pas nécessairement péjoratif, au contraire !)

    Mon dernier partenaire en date, je l'ai rencontré cette même année. Un grand amour mais qui rapidement va s'étioler. Lui non plus je n'ai jamais pu l'emmener dans mon univers, malgré un état d'esprit pourtant très très libertin... on a fait pas mal de choses, mais une fois encore, j'ai fini par me sentir frustrée de ne pas aller au bout des choses.

    Et voilà qu'en écrivant ce dernier chapitre de ma première vie en tant que dominée, cela coïncide une nouvelle fois à une période de ma vie (la n-ième) ou je reprends ma liberté...  

    Depuis quelques mois j'avais envie de reprendre pied dans une vraie relation de dominée... les contacts et les relations sont là, les occasions aussi, les premières rencontres semblent plus que prometteuses, bref une nouvelle, nouvelle vie se présente à moi... mais on en reparlera peut-être une autre fois.

     

    Vanessa

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  • Béa sort du bureau sans m'attendre et me laisse nue, les mains menottées dans la pièce.  Il y a encore du bruit dans la maison, tout le monde n'est pas couché. Déjà que de rejoindre ma chambre nue est un exercice difficile et stressant, mais là avec les mains attachées dans le dos, le faire sans me faire prendre va devenir mission impossible. 

    Je m'assois dans le canapé du bureau pour attendre un peu que tout le monde se couche espérant que personne n'aura l'idée de venir dans le bureau chercher quelque chose. Au bout d'un petit quart d'heure, ça semble se calmer dans les étages. N'entendant plus de bruit je me dirige vers la porte, mais je n'ai pas fait attention qu'en sortant Béa l'avait fermée. Il faut que je me contorsionne pour attraper la poignée ronde et ouvrir la porte.

    Pas de bruit, je me dirige vers le pied de l'escalier. Comme tout est éteint, je monte avec prudence sachant que cette fois ci, avec les mains dans le dos, si quelqu'un sort de sa chambre, je ne pourrai pas redescendre rapidement. Par chance rien ne bouge et j'arrive tant bien que mal à rejoindre ma chambre et une fois encore je me heurte à une porte fermée? Dans le noir, en essayant de faire vite je rate deux fois mon coup et à chaque fois que je lâche mal la poignée,  j'ai l'impression que ça fait un vacarme d'enfer.  

    Au troisième essai la porte s'ouvre enfin.

    Je rentre, repousse la porte et j'allume la lumière. Le verre est posé sur le bureau. 

     

    Bascule - Chapitre 19 - Une décision importante

     

     C'est un grand verre et malgré la température, le bloc de glace est encre présent aux 3/4, la clé étant au milieu. Impossible de me détacher tant que ça n'aura pas fondu. 

    Je m'allonge sur le lit à plat ventre, les mains toujours attachées dans le dos et sans le vouloir je m'endors.

    Je me réveille plus tard (je ne sais pas quelle heure il est) en essayant de me retourner avant de me rappeler ma situation. Je vois que la glace dans le verre est fondue et que la clé repose dans le fond. Je me lève et j'essaye d'attraper le verre pour le vider par la fenêtre, mais je suis prise d'un petit mouvement de panique. Si jamais la clé tombe dehors je vais être très très mal.  

    Du coup, je préfère reposer le verre sur le bureau et essayer de boire l'eau, ce qui sans les mains n'est pas facile. J'arrive à vider la moitié du verre mais pas plus.

     

    Bascule - Chapitre 19 - Une décision importante

     

    Finalement, je prends le verre et je vide le reste sur ma serviette de bain. Elle aura le temps  de sécher  ensuite. Il va me falloir un long moment, non pas pour récupérer la clé, mais uniquement pour pouvoir, à l'aveugle, réussir à mettre la clé dans la serrure et enfin me détacher. Une fois fait, j'enfile mon pyjama et je retourne me coucher.

    Le lendemain matin, je descends au petit déjeuner, alors que tout le monde est déjà debout. Evidemment, la discussion se porte à un moment sur le sujet qui m'angoisse lorsque Claire me demande si mes affaires sont prêtes pour le départ.

    En fait, même si au début j'ai été très stressée par la punition de Béa, une fois libérée, j'ai passée toute la nuit à cogiter sur cette décision qu'elle a prise pour moi. Est-ce que je dois jouer le jeu et accepter de rester ici avec eux, ou bien est-ce que je dois filer et repartir avec Claire et Fabrice ?

    C'est franchement très loin d'être simple. Si j'accepte de rester ici, je sais que ça revient à me livrer pieds et poings liés à Béa. Vu ce qu'elle m'a fait subir pendant ces 3 jours je stresse rien qu'en imaginant ce qu'il peut m'arriver une fois seule avec elle. D'un autre côté, si je pars, je sais qu'elle n'aura aucun moyen de m'en empêcher physiquement, mais  je ne pourrai rien faire pour l'empêcher de diffuser les photos et les vidéos qu'elle a, et ça se serait une catastrophe.

    Bref, c'est probablement la décision la plus compliquée de toute ma vie que je vais devoir prendre maintenant. Et je ne sais toujours pas quoi faire, d'autant que je n'ai personne à qui demander conseil.

    "- On a prévu de partir pour 10h, essaye d'être à l'heure parce qu'on risque fort d'avoir du monde sur la route aujourd'hui"

    A ces mots je jette un œil rapide vers Béa qui est légèrement en retrait et il me semble deviner un petit signe de tête l'air de dire "allez, vas-y, dis leur !"

    Comme visiblement ma réponse ne sort pas (mais je ne m'en rends pas compte sur le moment), c'est Claire qui me sort de ma réflexion

    "- hé réveil ! Tu n'as pas assez dormi cette nuit ou quoi ?
    - Heu non, non je réfléchissais..."

    C’est finalement le regard de Béa qui va faire sortir la réponse... En fait j'ai, aujourd'hui encore, l'impression d'avoir récité un texte que j'avais appris par cœur. 

     

    Bascule - Chapitre 19 - Une décision importante

     

    "- En fait Je serais bien restée un peu plus longtemps ici plutôt que de remonter tout de suite à Paris. Ca me permettra de profiter un peu de mes vacances et je remonterai en train dans quelques jours
    - Tu ne vas pas t’incruster  et les déranger d'avantage ?
    - Non, non Claire, elle peut rester. La maison est grande et de toute façon elle ne nous dérangera pas. C'est moi qui lui ai proposé de rester. Comme elle n'a rien de prévu, autant qu'elle profite du soleil et de la plage plutôt que de passer ses journées enfermée dans un appart.
    - Tu es certaine que ça ne vous dérangera pas Béa ?
    - Bien sur, sinon je ne lui aurais pas proposé
    - OK dans ce cas je dirai à maman que tu es ici. Par contre pense à la prévenir pour qu'elle ne s'inquiète pas trop quand tu comptera rentrer."

    Et voilà comment en 5mn on fait définitivement basculer sa vie. 

    Claire et Fabrice repartent en milieu de matinée, accompagnés de Krysten et Olaf qui profitent de la voiture pour également remonter sur Paris. Anne et Cédric repartent un peu après le déjeuner si bien qu'en début d'après midi il ne reste plus au chalet que moi, Bea, Thomas, Françoise et Agnès.

    Agnès doit rentrer le soir même sur Toulouse. Elle me dit que si je reste toute la semaine elle reviendra passer le WE suivant ici. Je ne sais pas trop quoi lui répondre, et en fait c'est seulement maintenant que je me rend compte que je me suis engagée un peu à la légère sur le fait de rester ici, avec des gens que finalement je ne connais pas et surtout après ce que Bea et Françoise m'ont fait subir. Sauf que maintenant il est trop tard pour faire marche arrière.

     

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