• Bascule - Chapitre 8 - Débroussaillage

     

    "- Dis-moi, ça semble être la forêt vierge là-dedans. Visiblement son esthéticienne ne doit pas faire beaucoup d'affaires avec elle

    - On va bien voir. Par contre vu comment son bermuda est serré, on ne pourra pas passer de nouvelles sangles dedans comme pour la chemise.

    -et ce serait dommage de couper ce petit short

    - attends on va le faire à l'ancienne"

     

    Elle va une nouvelle fois vers l'armoire et revient vers moi.

    "- Ecoute on va détacher tes jambes une par une et si jamais tu essaies de refaire le coup des bras, je te promets que ça va mal aller. Vas-y détend les sangles sans la détacher complètement juste pour qu'elle puisse plier les jambes."

    Je fais ce qu'elles me disent mais quand Françoise attrape mon bermuda pour le faire glisser c'est plus fort que moi et je me remets à gigoter. Elle tire d'un coup sur les sangles pour les retendre et dans le même temps je ressens une vive douleur au niveau de la poitrine.

    "- Je t'avais prévenue. Bouge encore et le prochain coup sera plus fort et mieux situé."

    Bea à une longue cravache à la main et m’en a donné un coup juste sur le sein. La douleur est encore là et ça me brule mais je ne peux même pas me frotter.

     

     

    "-On recommence mais fais bien attention a toi si tu ne veux pas que je te mette la poitrine en sang."

    Françoise redesserre les sangles et me fait plier les jambes. Je suis tellement terrifiée que je la laisse faire me remettant à sangloter. Je sens le bermuda qui glisse jusqu'à mes pieds

    "- Laisse-lui sa culotte pour le moment"

    Françoise détache le crochet d'un de mes pieds, retire la jambe du bermuda puis remet le crochet. Bea retourne faire des photos pendant que Françoise fait la même chose pour l'autre jambe, puis retend les sangles. Je me retrouve à nouveau totalement écartelée

    "- Tu as vu cette fourrure, dis donc elle ne doit pas avoir froid l’hiver"

    Bea revient et commence à caresser l'intérieur de mes cuisses. Je frissonne de peur quand elle approche de ma culotte, et je la supplie intérieurement de ne pas aller plus loin. Impossible de communiquer ou d'essayer de la raisonner ou même de discuter avec elle avec ce fichu bâillon dans la bouche. Je suis totalement impuissante. Les caresses se font de plus en plus précises jusqu'au moment où Françoise rentre brutalement une main dans ma culotte et plonge directement 2 de ses doigts à l'intérieur de moi. Nouvelle crise de frayeur. Elle les retire aussitôt en disant à Bea

    "-Regarde cette petite chienne, elle pleurniche mais elle est trempée. Elle fait sentir ses doigts à Bea puis les essuie sur ma bouche"

    J'ai envie de dire que c'est faut c'est impossible ce n'est pas moi, sauf que je me rends compte qu'effectivement ses doigts sont entre en moi tout seul et que je suis trempée.

    "- Enlève-lui cette culotte qu'on voit de quoi il retourne dit Bea en retournant faire des photos."

    Il n'en faut pas plus à Françoise pour entailler les élastiques avec les ciseaux puis elle s'amuse à arracher ce qu'il reste de ma culote. Nouveaux sanglot. Je refuse de me montrer nue et avilie comme ça devant elles. Je ne veux pas, mais elles s'en fichent et je n'ai même pas de moyens de le leur dire

     

     

    "- Ah oui effectivement c'est poilu par ici. Ca fait très années 70. Françoise, surveilla là le temps que je revienne"

    Bea sort et je me retrouve seule avec Françoise qui me caresse les seins et le ventre. Bea revient quelques instants plus tard 

    "- Vue la végétation, j'ai pris le rasoir de Thomas avec la tondeuse. Comme ça on pourra débroussailler avant de la raser."

    Je comprends ce qu'elles veulent faire et je recommence a gesticuler.

    "-Attend on va la fixer un peu mieux". 

    Elle sort 2 nouvelles sangles de l'armoire et les passent autour de mes cuisses. Ensuite elle tire la sangle vers l'extérieur pendant que Françoise relâche un peu celle au niveau du pied afin d'ouvrir d'avantage mes cuisses. Elles font pareil de l'autre côté, et je me retrouve les cuisses totalement ouvertes et en plus attachées au lit.

    "-Allez au boulot. Vas-y doucement que je puisse immortaliser cette première tonte."

    Françoise prend le rasoir, ouvre la tondeuse et commence à la passer sur mon pubis. Je sens que ça pique.

    "-Arrête de bouger sinon on va te faire mal."

    Devant la menace je me fige et je sens la tondeuse qui passe sur mon bas ventre. Une fois la tondeuse passée, elle commence à passer le rasoir.

    "-Hé ! Ne te limite pas à sa toison, regarde en dessous c'est pareil."

     

     

    Françoise caresse l'entrée de mon sexe avant d'y passer la tondeuse. Là de nouveau j'éclate en sanglots. J'ai honte tellement honte de montrer mon intimité à ces inconnues. Je n'ai jamais vécue une telle humiliation, et même le bizutage de l'école en novembre dernier était une simple plaisanterie par rapport à ce qu'elles sont en train de me faire subir, mais comme depuis le début, mes pleurs ne semblent pas les toucher. Françoise continue de me raser déplaçant mes lèvres pour pouvoir travailler plus facilement, tout ça sous l'objectif de l'appareil photo de Bea.

    J'aimerai pouvoir rentrer à l'intérieur du matelas, ou bien me réveiller et me dire que c'était juste un mauvais rêve, mais non, c'est bien réel. Françoise va aussi loin qu'elle le peut vers mon petit trou. Je me contracte mais ma position ne lui permet pas d'aller aussi loin en arrière. Elle s'arrête en demandant à Bea si le résultat la satisfait ?

    "- Ouais c'est pas mal pour un début, on affinera plus tard"

     

     

    Et elles éclatent de rire toutes les deux

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  • Bascule - Chapitre 7 - L'entrée de Françoise

     

    Quelques instants plus tard j'entends des pas dans l'escalier. La porte s'ouvre et à ma grande surprise, ce n'est pas Bea mais Françoise qui rentre dans la chambre. Elle arrive en disant 

    "- Ce n’est pas bientôt fini tout ce chahut par ici", mais quand elle me voit comme ça elle stoppe net.

    " -Hé bien ça alors, si je m'attendais à ça "

    Je devrais être mal à l'aise de me retrouver dans cette situation en face d'elle, mais même pas, je n'ai qu'une idée en tête, c'est qu'elle me détache avant que Bea revienne et qu'elle lui passe un savon. Sauf qu'au lieu de ça la situation prend une toute autre tournure.

     

    " - He bien je ne pensais pas trouver ça en montant "

    Elle s'assied à son tour sur le lit et sans même un regard pour moi, elle pose ses mains sur mes seins. J'essaie de crier et de me débattre, mais en vain 

    " -On dirait une vraie petite furie. "

    Elle passe ses mains dans mon dos et dégrafe rapidement mon soutif. je hurle à nouveau (toujours sans effet à cause du bâillon) et je me met à pleurer, plus par honte que par autre chose. Elle relève mon soutif dévoilant ainsi mes seins et commence à les caresser. Je la supplie intérieurement d'arrêter de ne pas faire ça, que je ne veux pas, mais je ne peux même pas lui dire. Il n'y a que ces « mppfffff » qui sortent de ma bouche. Elle s'arrête lorsque soudain Bea réapparait à l'entrée de la chambre.

    " - Qu'est-ce que tu fiches ici ? " dit-elle  à Françoise

    " - c'est plutôt à moi de te poser la question, non ?

    - Rien du tout. C'est moi qui l'ai eue et elle est à moi. C'est moi qui décide pour elle, c'est la règle

    - Ah bon, et thomas est au courant ?

    - bien sûr que non, ça date de tout à l'heure, Je lui en parlerai ce soir "

    Sur le moment je ne saisis pas tout de leur conversation et surtout le fait que ce soit de moi qu'elles parlent comme ça.

    " - Bon, et puis ça va pas. Remet lui son soutien gorges et referme lui sa chemise "

    Je suis paralysée. Elles font leurs affaires entre elles comme si je n'existais pas. La seule note positive dans tout ça c'est quand Françoise remet en place mon soutif et qu'elle essaye de le raccrocher dans le dos. Je soulève u peu mon dos pour l'aider. Elle rabat ma chemise et commence à remettre les boutons.

    Franchement je préférerais qu'elle me détache d'abord. Ca j'arriverai a la remettre toute seule. J'essaie d'attirer son attention avec quelques « mpppffff mmpppfffff » mais elle ne me regarde même pas.

    Bea lui dit

    " -c'est bon comme ça te fatigue pas "

    Qu'est-ce qui est bon comme ça ? De quoi parle-t-elle ?

    " -pousse toi un peu t'es dans le champ "

    Françoise se lève et là je vois que Bea a installé un appareil photo sur un pied et elle commence à me prendre en photo. Une fois de plus je gigote pour essayer de leur faire comprendre que ça suffit comme ça, mais ça ne semble leur faire aucun effet.

    Bea s'approche de moi et commence à re-dégrafer quelques boutons puis elle retourne faire des photos. Maintenant c'est Françoise qui continue de  détacher ma chemise pendant que Béa fait des clichés. Au bout de quelques instants, je suis de nouveau la chemise totalement ouverte juste en soutif. Nouvelles photos.

    Je pousse un cri quand Françoise tire d'un coup mon soutif vers le bas sans le dégrafer, faisant sortir mes seins par-dessus. Bea rigole en continuant a prendre ses photos et elle lui dit

    " -Vas-y tu peux lui enlever maintenant, mais tranquillement. "

    Françoise essaye de passer ses mains sous mon dos pour le dégrafer mais je me plaque de toutes mes forces sur le matelas. 

    " -Petite gourde, tu crois vraiment que c'est en faisant comme ça que tu vas m'empêcher de te le retirer ? "

    Elle se lève, va vers l'armoire et revient avec une grande paire de ciseaux. Sans rien me dire elle coupe les deux bretelles du soutif.

    Bea immortalise tout ça en rigolant, puis elle le tire un peu plus le soutif  vers le bas avant de donner un coup de ciseaux sur le côté puis de tirer un grand coup dessus pour l'enlever entièrement. Par reflexe et par peur je me remets a essayer de protester et de hurler mais toujours sans effet. 

    " - Regarde-moi ces petits seins. Pas bien gros mais il y a de quoi s'amuser un peu. "

    En disant ça elle commence à les caresser et à pincer mes tétons. J'ai encore en tête la douleur de tout à l'heure quand Bea me l'a tordu et je reste pétrifiée sans bouger, les yeux fixant le plafond. 

    " - Regarde comme elle aime ça cette petite garce, ça pointe fort maintenant. "

    J'ai en effet les tétons totalement dressés, J'ai envie de leur dire que c'e n'est pas du tout ce qu'elles croient sauf que je ne peux pas.

    " -Bon écoute je vais t'enlever ta chemise, alors si tu ne veux pas qu'elle finisse en confettis comme ton soutien-gorge, laisse toi faire. "

    Bea s'approche de ma main gauche et commence à détendre la sangle qui m'attache. A peine a-t-elle commencée que j'essaye de l'agripper d'un coup sec mais mon bras reste bloqué à mi-distance

    " -Ah !  Je m'en doutais. Ok tu l'auras voulu". 

    Elle va vers l'armoire et revient avec deux autres sangles. Elle en attache une au lit puis passe l'autre bout dans ma manche pour aller attacher le mousqueton au bracelet. Une fois fait elle tend la seconde sangle et retire la première.

    Elle remonte ma manche le long de mon bras et je me retrouve toujours attachée mais le bras de chemise enlevé. Il ne faut pas longtemps à Françoise pour faire pareil de l'autre côté pendant que Bea refait des photos.

    Françoise retire mon second bras de la chemise puis elle la tire sous moi, et quelques instants plus tard je suis avec le torse totalement nu. J'ai honte de moi de me savoir comme ça et je recommence a pleurer

    " -Ecoute moi cette chouineuse, et bien qu'est-ce que ça va être tout à l'heure " et elles éclatent de rire toutes les deux

    Bea s'est approchée de moi et recommence à me caresser les seins et le ventre. Ses mains s'attardent sur mes tétons, jouant avec puis elle en prend un qu'elle pince fort. La douleur vive me surprend 

    " -tu vas bientôt aimer ca petite salope "

    De son côté Françoise se met à lécher un de mes seins et elle mord l'autre téton puis elle dit a Bea 

    " -Oh oui elle va aimer ca 

    -Bon c'est pas tout ça "

    En disant ça, Béa descend ses mains sur mon ventre puis vers mon bas ventre. Elle détache rapidement le bouton de la ceinture de mon bermuda. Encore un réflexe de peur et j'essaye de me débattre mais sans grands résultats. Elle baisse le zip de ma braguette puis se lève faire une photo. Françoise prend le relai et essaye de baisser mon bermuda, mais n'y arrive pas beaucoup

    " -Zut, avec ses jambes écartées on ira pas beaucoup plus loin. On voit à peine sa culotte

    - et bien remonte la un peu "

    Françoise tire sur ma culotte pour la faire remonter ce qui a pour effet de provoquer une douleur au niveau de mon sexe, douleur que j'essaie de réprimer par un cri. Elle soulève un peu l'élastique et glisse une main dans ma culotte mais n'arrive pas à aller loin.

     

     

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  • Le jour où tout bascula (Part VI) - Tout chavire (suite) !

     

    « -Alors ça va mieux tu es calmée ?

    -va te faire foutre connasse, détache moi tout de suite sinon ça va mal aller

    - Ecoute, soit tu te calmes, soit je retourne faire ce que j'ai à faire en bas »

    Finalement je me décide à la jouer consensuelle... 

    « -Ok Ok, excuse-moi. Bon s'il te plait, détache moi maintenant, je suis trempée et j'aimerai bien prendre une douche avant qu'on parte

    -mais on a tout le temps, ils ne nous attendent pas avant le resto de ce soir, alors pourquoi se dépêcher ?

    - Mais on doit rejoindre les filles pour faire des courses ?

    - oh tu sais une fois qu'elles seront dans les magasins elles ne penseront plus à nous. »

    Bea vient s’asseoir sur le bord du lit

    « -bon allez c'est plus drôle maintenant, détache moi

    - tu n'as que ce mot là à la bouche toi. Ça ne sert  à rien de s'énerver, regarde tu es trempée et tu dégouline de partout

    -justement j'aimerai aller me sécher

    - oh c'est juste parce que tu es trop couverte avec cette chemise »

     

    A ce moment-là, elle commence à détacher les premiers boutons de ma chemise

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire (suite) !

    « -Hé ! Arrête tes conneries, tu fais quoi là ?

    - Ne t’'inquiète pas c'est juste pour que tu ais moins chaud, je t'ai déjà vue en soutif tout à l'heure »

    J'essaie de me tortiller pour en espérant l'empêcher de continuer mais sans aucun effet

    « -Arrête tu vas avoir encore plus chaud. C'est pour t'aider que je fais ça »

    Elle continue de dégrafer les boutons. Là je recommence à gesticuler et à franchement l'insulter sans que cela n'ait d'autre effet que de me refaire transpirer. Elle arrive tranquillement en bas de ma chemise, tire sur le bas pour le faire sortir de mon bermuda en jean et termine de la dégrafer entièrement. Une fois fini, elle l'ouvre en grand faisant largement apparaitre mon soutif

    « - hum, ils ont l'air mignons ces petits seins. Pourquoi voulais tu nous les cacher tout à l'heure ? Ce n'est pas très sympa. Regarde Krysten, elle n’a pas hésité elle. »

     

    La je commence à être limite terrorisée. J'ai horreur de ce genre de situation, et je suis tellement stressée que je bafouille des réponses pas toujours très compréhensibles

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire (suite) !

    « -oui mais elle, elle a l'habitude, pas moi

    - mais tu verras, l'habitude ça vient progressivement « 

    J'ai un véritable sursaut lorsqu'elle commence à me caresser les épaules et qu'elle descend ses mains vers mes seins. Elle passe dessus sans trop appuyer et à ce moment-là je me crispe totalement

    « -Détends toi, je ne vais pas te manger »

    Elle continue vers mon ventre puis remonte doucement. De nouveau je me tends comme la corde d'un arc au moment où elle touche mon soutif. Elle passe les doigts à l'intérieur et vient me toucher le téton

    « - Non non, arrête laisse-moi ! »

    C'est plus fort que moi, je me mets à hurler. Elle retire sa main et se lève en me disant

    «  -Pfff tu es fatigante avec tes cris. Quelle brailleuse ! »

     

    Elle se dirige vers l'armoire sur ma droite, ouvre une porte et fouille dedans. Elle revient vers moi tenant quelque chose dans son dos mais je ne vois pas quoi. Elle s'assoie de nouveau sur le bord du lit et me met sous les yeux une petite sangle en cuir avec une boule de mousse rouge. Elle me dit

    « -Allez, ouvre la bouche »

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire (suite) !

    Aussitôt je ferme la bouche et je serre les dents. Elle pose la boule sur mes lèvres et me dit 

    « -Allez ne fait pas l'idiote, ouvre la bouche »

    Je serre mes lèvres encore plus fort

     

    « -Ok comme tu veux, mais c'est toi qui l'aura voulu. »

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire (suite) !

    D'une main elle plaque fort la boule sur ma bouche et d'un coup, avec l'autre main, elle attrape un de mes seins au travers du soutif et elle le pince et le tourne violement.

    Je pousse un cri de douleur qui me fait ouvrir la bouche et entrer la balle. Je referme la bouche par reflexe mais je ne peux pas.

    La balle est rentrée et Bea est déjà en train de passer la sangle autour de ma tête. J'essaie de crier de lui dire de ne pas faire ça , mais il n'y a qu'une sorte de mmmpppffffff qui sort faiblement.

    Sous l'effort je commence a manquer d'air. Bea me dit de me calmer et de respirer par le nez si je ne veux pas m'asphyxier. Je fais ce qu'elle dit, et j'arrive de nouveau a respirer

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire (suite) !

    « - Ne bouge pas je reviens tout de suite. »

     

    Je n'ai pas le temps de réagir qu'elle est déjà sortie de la pièce et je me mets à sangloter.

     

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  • Le jour où tout bascula (Part V) - Tout chavire !

     

    Je l'entends encore bricoler un peu, puis elle me dit

    "- Bon tu es prête

    -Oui oui,

    -Ok, je vais guider tes bras en arrière, laisse toi aller. T'inquiète pas tu ne risques pas de tomber, je suis juste derrière. "

    Je sens une tension qui emmène effectivement mes bras en arrière et sur le côté.

    "- Laisse toi aller, mais monte tes jambes sur le lit pour rester droite"

    Béa prend mes jambes, les monte sur le lit, puis elle me fait faire un quart de tour toujours assise sur le lit.

    "- Vas-y laisse toi aller maintenant. "

    Je sens mes mains qui partent en arrière mais des deux côtés et à un moment je perds l'équilibre et je tombe en arrière pour me retrouver allongée sur le dos.

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire !

    Par reflexe je veux ramener mes mains sous moi pour me relever, mais je me retrouve bloquée. Impossible de les ramener. Au contraire la tension sur mes bras s'accélère et m'écarte les bras.

    "- Hé qu'est-ce que tu fiches ?

    - Et là j’entends Bea rigoler et me dire "franchement, je ne pensais pas que ce serait aussi facile.

    - De quoi tu parles, et enlève moi ce foutu bandeau

    -Ok je te l'enlève"

    Bea enlève le bandeau pendant que j'essaye de dégager mes mains mais en vain

    "- Oh te fatigues pas à gesticuler comme ça, c'est du matériel longuement éprouvé "

     

    Elle enlève le bandeau, je regarde mes mains et je vois deux larges bracelets en tissu noir avec une sangle qui part vers la tête de lit

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire !

    "-Mais qu'est-ce que tu fous, détache moi et enlève moi ces saloperies

    - Franchement tu pourrais me parler autrement quand même, je te rappelle que tu dois m'obéir.

    - Va te faire voir, c'est bon j'ai fait la vaisselle et le ménage mais maintenant ça suffit"

    Pendant ce temps je gesticule dans tous les sens pour essayer de me détacher

    "-Ne te fatigue pas, je t'ai dit que c'est du solide et ça ne peut pas se détacher tout seul. Attend on va finir le travail"

    Là je la vois à la tête du lit en train de tendre les sangles ce qui a pour effet immédiat de me tirer fermement les bras en arrière et sur les côtés, tant et si bien que je me retrouve avec les deux bras totalement tendus et écartes avec même plus de place pour les bouger.

    "-Ça fait mal arrête des conneries

    -Si tu arrêtes de bouger ca ne fera pas mal.

    - J'arrêterai si je veux

    -Alors tu auras mal"

    Je suis un peu sous le choc de la situation. Mais qu'est-ce qui lui prend a cette abrutie (oui je sais quand je suis énervée des fois je deviens vulgaire)

     

    Elle va vers le pied du lit et le temps que je réagisse elle attrape une sangle qui a pour effet cette fois ci de tirer mes chevilles vers les 2 autres coins du lit. J'ai beau vouloir replier les jambes, je n'y arrive pas, et je me retrouve cette fois totalement écartelée sur ce grand lit.

    Bascule - Chapitre 5 - Tout chavire !

    Je regarde Béa qui a un large sourire et qui me dit. 

    "-Je te laisse mijoter quelques instants, ne fait pas de bêtises

    - Hé ca va pas, détache moi, sinon ça va mal aller... "  Pas de réponse

    Je vois Béa sortir de la pièce et je me mets à crier 

    "-Hé viens me détacher sinon je hurle.

    - Et bien vas-y hurle autant que tu veux, puis elle sort et ferme la porte. "

    Je commence à crier en la traitant de tous les noms mais ça ne la fait pas revenir.

    Avec la chaleur je suis complètement trempée de sueur. Je m'arrête et je me dis que de toutes façons elle ne perd rien pour attendre cette salope, mais que des qu'elle va me détacher je lui colle ma main dans la gueule (oui oui ce sont les bons mots)

    Je me pose et je regarde la pièce à laquelle je n'avais pas fait attention depuis tout à l'heure.

    C'est une sorte de grande chambre en partie mansardée, avec des murs en bois. Sur ma droite je vois le coté d'une grande armoire rustique et au fond derrière il doit y avoir la fenêtre. Sur la gauche il y a la porte et un grand espace avec un canapé en cuir  et deux vieilles malles.

    Pas grand-chose d'autres. C'est une chambre qui ne doit pas servir souvent.

    Le temps passe  et toujours pas de Bea en vue. J’ai beau appeler régulièrement rien ne se passe. Je crève de chaud et maintenant je dégouline tellement c'est étouffant ici.

    Finalement j'entends des pas dans l'escalier puis la porte s'ouvre et Bea entre.

     

     

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  • Le jour où tout bascula (Part IV) - La chambre haute

     

    Krysten dit qu'elle monte se changer et qu'on se retrouve dans 10mn pour partir. 

    Françoise préfère rester ici à profiter de la piscine et de toutes façons elle n'est pas certaines que ses goûts soient les même que ceux de fille de 25ans. Pas faux !

    Béa leur dit qu'elle va en profiter pour faire un peu de rangement avant de partir, mais que Claire, Krysten, Anne et Agnès n'ont qu'à prendre la Peugeot, et qu'elle les rejoindra plus tard en ville avec l'Espace.

    Bascule - Chapitre 4 - La chambre haute

    Là-dessus j'interviens. 

    "- Oui mais à 5 il vaudrait mieux qu'on prenne l'Espace et que tu nous rejoignes avec la Peugeot, non ?

    - A 5 pourquoi à 5. Claire, Krysten, Anne, Agnès ça fait 4 pas 5

    - et moi ça fait 5

    - Ah non toi tu restes avec moi je te rappelle et tu vas m'aider à ranger. Tu as déjà oublié ?

    Et merde... comment se faire piéger. Franchement de ce temps-là je préférerai aller me balader en ville que de faire du ménage ici. Je savais bien que ça allait me retomber sur le coin de la figure.

    Les filles vont se préparer, et 15mn après, tout le monde est parti. Il ne reste que Françoise mais qui a dû sortir vers la piscine, Bea et moi.

    Allez ! On commence par ranger les cartes me dit Béa.

    On refait les piles par couleurs, et je commence à en lire certaines. Elle me les retire des mains en me disant 

    "- petite tricheuse, on ne regarde pas en avance, sinon tu les connaitra quand on va y rejouer"

    Là,  je ne réponds pas mais je ne compte pas y rejouer de toute façon.

    Elle me dit que j'ai eu de la chance parce que certaines cartes sont bien plus difficiles que celle-là, et que pour les cartes pourpres, elle n'ose même pas me parler du contenu. On range le jeu, puis on fait un peu de ménage sur la terrasse et la cuisine. 45mn plus tard tout est nickel. Le lave-vaisselle tourne, les gamelles sont rangées, bref tout va bien.

    Bascule - Chapitre 4 - La chambre haute

    Je demande à Béa "

    - Ils sont sympa tes bracelets, tu les as trouvé où ?

    - Nulle part, c'est moi qui les dessine et qui les fait

    - Ah bon ?

    - ben oui, c'est mon boulot, je suis styliste en accessoires de mode. Je bosse pour plusieurs catalogues regarde"

    Elle sort le dernier numéro de femme actuelle (défense de rigoler) et me montre plusieurs de ses objets sur les photos de mode dont un des bracelets qu'elle porte.

    "- Sympas et tu fais ça ici ?

    - Oui du moins pendant les 6-7 mois qu'on passe ici, sinon, le reste du temps on retourne à Chamonix. Tu veux que je te montre ce que je fais ?

    - Volontiers

    - Viens voir, j'ai installé mon atelier en haut

    On monte les deux premiers étages, on passe devant ma chambre et je suis Bea dans l'escalier qui monte au dernier étage. Sur le palier juste avant d'ouvrir une des portes elle me dit. 

    Bascule - Chapitre 4 - La chambre haute

     

    "- Ferme les yeux, et ne les ouvre que quand je te le dirai, d'accord ?

    - D'accord"

    A peine les yeux fermés elle me prend par la main pour me guider mais je butte dans la dernier marche et j'ouvre les yeux.

    "-Ah tu vois, tu triches déjà

    - C'est à cause de la marche

    - Ne bouge pas, je vais te bander les yeux

    - Ce n'est pas la peine

    - Si ! Comme ça je suis sure que tu ne tricheras pas, et puis rappelle toi, tu dois m'obéir

    - D'accord

    Elle détache le foulard qui est fixé à la taille de sa jupe et elle le roule pour en faire un bandeau qu'elle me met autour de la tête et sur les yeux

    Bascule - Chapitre 4 - La chambre haute

     

    "- Voilà, tu ne vois plus rien ?

    - Ah non rien de rien, mais j'aime bien le parfum de ton foulard

    - Bon donne-moi les mains et je te guide. De toute façon il n'y a plus de marches maintenant.

    Je l'entends ouvrir la porte, puis elle me fait avancer doucement pas à pas.  Au bout de plusieurs pas elle me fait stopper, puis me fait tourner un peu sur moi-même, avant de me demander de reculer doucement.

    "- Ne t'inquiète pas tu ne risques pas de tomber, il y a un lit derrière toi, recule jusqu'à pouvoir t'assoir"

    En reculant je sens effectivement quelque chose au niveau de mes cuisses. Je ma baisse lentement mais si c'est un lit il est assez haut en tous cas. En me laissant aller je sens effectivement ce qui doit être un matelas, et je m'assois.

    "- Parfait ne bouge pas et ne triche pas.

    - Non, non, je ne triche pas".

    Je l'entends farfouiller puis sa voix arrive cette fois ci de derrière moi et elle me dit 

    "- Met tes mains derrière toi et prend appui dessus. Voilà comme ça.  

    - Tu fais quoi ?

    - Attends ne sois pas toujours aussi pressée. Je peux retirer ta montre ? Je voudrais te mettre un de mes bracelets, mais elle gène

    - Oui oui vas-y"

    Je la sens enlever ma montre et me passer quelque chose qui doit être un bracelet au poignet gauche puis un au droit.

    "- Oui c'est pas mal dit elle

    - C'est bon je peux voir ?

    - Attends je n’ai pas fini. Enlève tes tongs" 

    Je les enlève puis je la sens me passer quelque chose aux chevilles aussi. Elle me demande

    "-ça va ?

    -Oui ça va mais je peux enlever le bandeau ? Je n’aime pas être dans le noir comme ça ? Et puis on crève de chaud ici

    - oui je sais, on est sous les toits et l'été c'est une vraie fournaise. Comme personne de dors ici on n’a pas mis la clim en route. Attend encore 2mn avant d'enlever le foulard. J'ai presque terminé... "

     

     

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