• Au fait, on va où ce soir ?

    Sheila me répond qu’il y a une soirée dans un club du coté de Camden Town. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas Londres, Camden est un quartier au nord-est du centre de Londres où se situent plusieurs marchés aux puces. Même si il a été refait il y a quelques années et si maintenant il y a beaucoup de boutiques « clean » ce marché a été longtemps un vrai patchwork social, ou les meubles victoriens côtoyaient la boutique trash-punk du coin. 

    Le marché est installé dans un grand complexe qui étaient autrefois des écuries (royales ?) avec tout un réseau de salle et de boutiques souterraines voûtées et… en briquette (hé oui, toujours les briquettes…)

    Il est à peine 20h et il n’est pas prévu d’y aller avec 22h au plus tôt. On a donc le temps. Je commence à trier mes affaires pour voir ce que je vais mettre et je demande à Ashley quel est le style de l’endroit (que je n’aille pas me pointer en robe si tout le monde est en jean…)

    Elle vient me voir, fouille dans mon sac posé sur mon lit, et me dit,

    «- Effectivement tu n’as pas vraiment emporté de tenue adaptée. T’inquiète pas on a tout ce qu’il faut. »

    Heu oui mais ça ne me dit pas quel genre c’est ?  Pas de réponse. Bon no stress… elles savent ce qu’elles font…. Enfin j’espère

    Bien sur ces préparatifs ne se font pas sans les aller et venues habituelles, d’autant que le samedi soir semble attirer encore plus de monde. Le truc rassurant c’est que ces visites permanentes ne concernent pas que nous, mais que c’est à peu près la même chose chez tous les autres.

    Une bonne douche, un petit en-cas (j’ai une faim de loup ici) et je demande a Ashley finalement ce que je dois mettre. Il faut dire qu’elles sont toutes les deux déjà en train de se préparer, mais bon, elles n’ont pas changé grand-chose à leur look, donc on ne va pas dans une soirée bourgeoisie anglaise. 

    Sheila m’appelle. Je la rejoins devant une des penderies ou sont stockées leurs tenues. Heu vous ne comptez pas me punkiser quand même ? C’est Ashley qui répond à mon interrogation avant que je puisse poser la question.

    Education anglaise - Part VI - Tenue de soirée exigée

    « T’inquiète pas on va rester soft, mais si tu viens fringuée comme tu l’es maintenant je ne sais pas si tu pourras rentrer. Et puis tu dois nous faire confiance tu te souviens ? »

    « Oui mais bon »

    Et Sheila d’ajouter « souviens-toi d’hier soir. Donc à partir de maintenant si tu veux venir avec nous tu fais ce qu’on te dit sans poser de questions. Si tu n’as pas confiance tu peux rester ici, mais nous de toute façon on y va. »

    « Ok c’est bon, on se calme, c’est juste que je n’ai pas l’habitude qu’on s’occupe de mon look et de mes affaires comme ça. »

    Bref pour une fois je décide de jouer le jeu, et puis, quand je repense à hier soir, je suis super impatiente d’aller à cette soirée.

    Il ne faut pas longtemps à Ashley pour me trouver une tenue… Allons bon.  Jupe noire plissée très courte, bas noirs autofixants, « sur bas » (des grandes chaussettes en fait) opaques noir et blanc a rayures, un top qui se réduit à une bande de tissus élastique froncé et froissé noir sur laquelle est fixée une bande de dentelle (noire aussi) sans bretelles. Et s’arrêtant  au dessus du nombril. Une sorte de gilet en tulle noir transparent. Et clou de la tenue, une superbe paire de rangers noires mais version taille basse (j’aurais bien aimé mettre les bottes achetées l’après midi mais j’ai essuyé un refus)

    Education anglaise - Part VI - Tenue de soirée exigée

    Hé vous êtes certaines qu’on a le droit de sortir habillée comme ça ?

    Je vais enfiler tout ça pour voir ce que ça donne non sans l’Aide d’Ashley pour comprendre dans quel ordre ça s’enfile. Le résultat semble la satisfaire. A ce moment là elle me dit

    " - c’est bien, enlève le reste, après on passe au maquillage.

    - Le reste ? Quel reste ? 

    - Ben ton soutif, avec les bretelles ça le fait pas trop," 

    C’est vrai qu’esthétiquement ce n’est pas top, et puis j’ai l’habitude de ne pas en porter, sauf que la tenue est quand même minimaliste. Bon de toute façon je me suis engagée à leur faire confiance.

    Ashley me fait asseoir à la table du salon. Pour la partie maquillage. Alors c’est simple il suffit d’avoir tout l’attirail habituel (kohl, vernis, rouge à lèvre, mascara…) mais en bleu foncé, en violet et en noir… Vous surchargez exagérément et vous obtenez un maquillage gothico-punk des plus beaux effets. Mouais enfin presque !

    Passage coiffure expresse. Là c’est encore plus simple. Vous prenez mon carré, vous ébouriffez tout, et vous faits tenir avec une bombe complète de laque…

    Cool. Si je croise mon boss il va faire une crise cardiaque.

    Reste la partie « accessoires ». Exit mon sac à main (pourquoi ? Il est très bien mon Lancel) au profit d’une pochette noire. Deux colliers dont un avec une superbe croix argentée de 10cm ( !) et là Ashley me dit « et puis tu vas pouvoir inaugurer tes nouveaux bijoux ».

    Je les avais oublié ceux là. La seule question que je me pose c’est est-ce que je vais les supporter toute une soirée ? Mais c’est vrai qu’après tout c’est le moment d’en profiter.

    Le système est assez simple puisque ce sont des pinces avec un petit ressort qui assure la tenue sur le téton. Par contre il faut que les tétons pointent un minimum lors de la pose sinon, on risque de les perdre, et de ce côté-là j’ai la chance d’est assez sensible au moindre frottement pour qu’ils dardent tous seuls, chose qui s’est produite depuis que j’ai enlevé mon soutif tout à l’heure. 

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    Je baisse le bustier (facile il y a juste a tirer à peine sur l’élastique pour qu’il descende tout seul tellement l’élastique est léger) et je pose le premier. Au moment où je lâche le mécanisme je sursaute. Je l’ai fait un peu trop violemment et ça m’a fait mal. Ashley s’approche et me fait remarque que j’ l’ai mal placé, il est trop loin du sein. 

    Elle le desserre et le place correctement. Autant le modèle que j’ai à paris est facile à mettre, autant celui là demande un peu de pratique. Du coup je la laisse me poser le second. Mais ça pince fort quand même. En fait j’ai l’impression qu’on me mord la base des tétons. C’est à la fois un peu douloureux et agréable.

    Je remonte le bustier en me disant que de toute façon je pourrais toujours les enlever si ça devient trop difficile à porter. Comme le tissu du bustier est  plissé, les bijoux ne se voient pas vraiment dessous.

    Alors que je pense en avoir terminé avec mon harnachement, voilà que Sheila arrive avec un grand sac qu’elle vide sur le lit. Dedans il y a plein de bracelets et de colliers en cuirs, le type de bracelets qu’on voit dans les photos des clubs SM avec des anneaux, colliers de chien cloutés... Elle en choisi certains qu’elle tend à Ashley. 

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    Il y a un collier d’environ 3cm de large avec une alternance de clous et d’anneaux et 4 bracelets d’environ 6-8 cm de large avec aussi des anneaux. Ashley me dit de lui tendre mes bras pendant que Sheila me fixe ceux aux chevilles. Ensuite elle me fait tourner pour mettre le collier. Là je me dis que c’est probablement sympa à porter ici dans la maison, mais que je ne pourrai pas aller me balader dans les rues avec ça.

    Petit tour devant le grand miroir de l’entrée et là j’éclate de rire en me voyant. En fait à ce moment là le seul mot qui me vient à l’esprit en me voyant c’est … Pute ! Désolée si le terme est pas très beau, mais c’est vraiment ce que je me suis dit immédiatement c’est « Attends je ne vais quand même pas sortir habillée comme une pute ? »

    Ashley et Sheila finissent également de se préparer et finalement, au milieu d’elles je fais presque normale. Comme quoi on a quand même trop l’habitude de raisonner par rapport à des références qui nous sont propres

    Alors que je pensais qu’on allait partir, Ashley nous tends à chacune un string noir tout simple en coton et me dit de l’enfiler. 

    « L’enfiler oui mais,… par-dessus ma culotte ? »

    « Mais non à la place »

    Attends elle est très bien ma culotte. Noire en dentelle et certainement plus confortable que ce string bas de gamme de supermarché.

    « Fais comme tu veux mais dis toi que si nous on le fait, ce n’est pas sans raison »

    Pas faux. Je retire ma culotte et enfile le string. Génial, avec la jupe extra courte j’ai vraiment l’impression de me balader les fesses à l’air. Et je vous rappelle qu’ici il ne fait pas 20° en ce moment.

    Cette fois c’est la bonne. Par chance, Sheila me prête le même manteau que Néo dans Matrix, en cuir noir, qui descend pratiquement jusqu’au sol… Au moins ça cachera le reste et surtout les bracelets. Autant la tenue, dans le contexte je vais arriver à m’y faire, autant les bracelets ne laissent pas de doutes sur leur rôle habituel.

    Quand on sort de la maison, j’ai le droit à un flot de remarques et commentaires (plutôt positifs d’ailleurs) de la part des habitants de la rue. Merci c’est gentil, mais on va peut-être y aller maintenant ?

    On arrive tant bien que mal à prendre congé et à se rendre jusqu’au métro. Là je dois avouer que j’ai chaud. Dans la maison ça allait, dans leur rue, au milieu des voisins c’était un poil gênant d’être un peu un objet de foire, mais bon, c’était bon enfant, mais là dans le métro j’en mène pas large. J’ai fermé le manteau, c’est toujours ça. !

    Education anglaise - Part VI - Tenue de soirée exigée

    Un changement et 6 stations plus tard, on sort à proximité du marché aux puces de Camden Town.  A cette heure là c’est plus calme qu’en journée le WE les autres fois où je suis venue. On contourne les anciennes écuries et dans une rue derrière on trouve beaucoup de monde dehors. Plusieurs bars et clubs sont là. Ashley nous emmène au milieu d’un faune dans laquelle je n’aurais jamais osé me rendre toute seule. 

    C’est étrange par ce que, au delà du look parfois impressionnant de certains, il n’y a pas vraiment de sentiment d’agressivité et assez vite j’ai tendance à me rassurer un peu. Mais rassurée ne veut pas dire décontractée. 

    On s’arrête plusieurs fois pour saluer des groupes dans la rue ou devant des bars. On va mettre presque une demi-heure pour arriver là ou elle voulait nous emmener. 

    On se retrouve devant un mur en brique (facile à deviner) type mur d’ancienne usine avec une toute petite porte métallique et 4 cerbères devant. Pas de nom ni d’enseigne, juste deux spots qui éclairent l’entrée.

    Ashley nous fait passer dans une file sur le côté visiblement réservée aux habitués. Elle embrasse les 2 premiers videurs qui nous laissent entrer sans rien dire mais en m’examinant de la tête aux pieds.

    On arrive dans un couloir étroit puis on passe au contrôle d’entrée. Là il va se passer un truc étonnant, puisque Sheila et Ashley, après avoir discuté un moment avec le contrôleur, au lieu de payer l’entrée, retirent chacune leur joli string noir pour récupérer à la place un bracelet avec un flash code imprimé dessus. Les deux culottes finissent dans une immense boite transparente déjà bien remplie de sous vêtements féminins en tous genres.

    Sheila se retourne vers moi et me dit que j’ai le choix… Ici, soit je paye l’entrée, soit je donne ma culotte. A moi de choisir ! Passée la surprise j’ai un moment d’hésitation, surtout vu  la longueur de ma jupe ! Déjà qu’avec le string j’avais l’impression de me promener les fesses à l’air, alors là au moins ce sera le cas.

    Bon de toute façon si je ne veux pas avoir l’air ridicule je n’ai guère le choix. Je la retire et la donne au contrôle qui en échange me remet aussi un joli bracelet vert fluo.

    Education anglaise - Part VI - Tenue de soirée exigée

    Sheila m’explique qu’avec ça on va avoir le droit d’aller dans les différentes sections de la boite (???) et surtout, ça donne le droit à du « all inclusive » côté bar… Il suffit de faire flasher le code à chaque fois qu’on nous le demande.

    On passe ensuite au vestiaire. J’y laisse mon imper  qui jusque là me protégeait plutôt pas mal et me voilà à moitié à poil maintenant. Là nouvelle surprise. On doit aussi vider  les sacs à main, et laisser les accessoires électroniques type téléphones. J’apprendrai ensuite que c’est pour éviter les prises de photo dans la boite. Heureusement que je n’avais pas mon gros sac habituel, sinon on y passait la soirée.

    Allez c’est parti. On enfile quelques couloirs et on passe à travers les deux premières salles. Ici c’est musique techno-electro-punk-rock à fond sur base de flash lumineux dans tous les sens.

    Côté clientèle, c’est uniquement punk-rock-gothic, avec une densité de cuir au mètre carré qui ferait des envieux chez n’importe quel grossiste.

    On s’installe dans la seconde salle à une table ronde entourée de fauteuils où on retrouve des ami(e)s d’Ashley et Sheila. Le temps de faire les présentations, et on fait un aller retour au bar suivi d’un premier passage sur la piste de dance… 

    Là je fais attention car à chaque mouvement ma super jupe s’envolent et vu qu’en dessous… bref vous m’avez compris.

    A suivre

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  • Sheila et Ashley tirent les 2 grands rideaux qui sont situés de chaque côté de la baie vitrée et qui occultent toute la façade, vitrine et porte comprise. 

    Du coup elles se réinstallent dans le canapé et Ashley me glisse que je peux aller prendre ma douche et qu'il ne viendra plus personne maintenant.

    Yes !!! Je sors mes affaires et vais à la douche. Là on est entre nous et le fait de les avoir vues nues toutes les deux fait que ça ne me dérange pas de me déshabiller devant elles (derrière elles en fait). Une bonne et longue douche chaude. Quel bonheur.

    Je m'essuie, enfile une culotte propre (ça fait du bien) et je m'enroule dans une grande serviette.

    Ashley m'appelle, me dit de venir les rejoindre dans le canapé, et me demande ce que je veux comme tisane avant d'aller dormir. Je lui dis de choisir comme pour elle. 

    On s'installe et bien sur on a des discussions de filles en buvant une infusion, c'est à dire qu'on parle ... de sexe... 

    Education anglaise - Part V - La première séance

    Je ne sais pas si c'est l'effet des bières, du vin, de la fatigue, mais là je suis bien juste bien, et je me laisse aller à parler de mes goûts et de mes envies, chose que je n'aurais probablement pas faite aussi facilement en temps normal avec des presque inconnues. Là ça sort tout seul. Je parle de mes envies SM ou du moins de ce que j’imagine et qui m’attire, elles m'interrogent sur ma motivation et mes expériences, on parle aussi piercing ce qui me donne l'occasion de toucher la poitrine de Sheila pour jouer avec les barres qu'elle a aux tétons. Bref le temps passe vite.

    Au bout d'un moment je suis prise de bouffées de chaleur. Mais des bouffées intérieures. Je me sens toute brûlante, et j'ai l'impression que nos discutions déclenchent en moi une excitation  physique intérieure (je ne sais pas exactement comment la décrire autrement.). J'ai du mal à me concentrer sur ma discussion avec Sheila et Ashley. 

    Ashley me demande si je veux aller me coucher. J'acquiesce. On se lève mais j'ai toujours la tête qui tourne un peu comme si j'avais trop bu. Je vais vers mon coin de l'appartement mais Ashley me prend par la main et m'entraîne vers l'autre coté. Je la laisse faire sans réagir. Je suis sur mon petit nuage, comme complètement enivrée (pourtant ça fait au moins 2h qu'on a rien bu...).

    On s'approche de leur lit, et là Ashley de dit à l'oreille "laisse toi faire on s'occupe de tout tu verras tu vas aimer". J'entends encore la phrase comme si on me la disait là tout de suite. Mais sur le coup je ne me souviens pas avoir répondu quoi que ce soit. J'étais un peu perturbée, ou plutôt déstabilisée. Je ne sais pas trop ce que je fais ou dis  mais je me souviens juste de la sensation de bien être.

    Sheila me fait asseoir sur le lit et Ashley sort d'une malle un paquet de foulards. Elle passe de l'autre coté du lit et me glisse un foulard sur les yeux en me disant "laisse toi aller et fais moi confiance. Tu veux essayer des choses nouvelles, alors laisse nous nous en occuper, détends toi".

    De toutes façons je n'ai pas envie de me débattre ni de refuser, j'ai chaud, et j'ai envie de me laisser aller, c'est tout.

    Je me retrouve dans le noir, avec juste l'odeur du foulard et un parfum type patchouli. A partir de la je me laisse guider. On me fait tourner légèrement puis on m'allonge sur le dos en me glissant vers le milieu du lit. On prend mes mains, mes poignets et je sens le frottement des foulards. Mes bras partent vers le haut, écartés. Une sensation que j'adore et qui déclenche une nouvelle bouffée de chaleur en moi. 

    Education anglaise - Part V - La première séance

    J'essaie de bouger en tirant sur mes poignets mais oui, ils sont bien attachés. Je ne cherchais pas à me libérer à ce moment là, mais juste à savoir si c'était bien ce à quoi je pensais. 

    Je sens des lèvres sur ma joue puis sur ma bouche. Je ne sais pas laquelle des deux m'embrasse, mais je lui rends son baiser.

    Je sens des mains sur moi qui remonte et la serviette qui se dénoue. Je sais que je suis presque nue, avec des presque inconnues et ça continue de faire monter une moi une excitation bien plus forte que ce que j'avais connu jusqu'ici.

    Je sens des caresses un peu partout. Je ne sais plus trop ou quand comment ça a progressé, et puis ce n'est pas important. Je me souviens avoir senti une main passer dans ma culotte et un doigt pénétrer quelques instants entre mes lèvres et effleurer mon petit bouton. Ensuite je sens qu'on me retire ma culotte. Je lève les fesses pour aider. Maintenant je suis totalement nue. Les caresses continue, on m'écarte les cuisses, et là encore je me laisser faire tellement je suis bien.

    A partir de ce moment je vais devenir une chose. Je ne sais pas comment le dire autrement. Je sens les caresses les langues qui me lèchent, les lèvres qui m'embrassent. Partout ! A mon tour je lèche ou j'embrasse ce qui m'est proposé. Je sens les seins de Sheila avec le piercing, puis d’autres parties du corps que je ne reconnais pas forcément. C'est un peu confus en fait. 

    Je sens des doigts qui s'introduisent en moi, d'autres qui jouent avec mon bouton ce qui immédiatement déclenche un orgasme. L'effet de l'excitation assorti d’une sensibilité de cette zone, et il en aura pas fallu beaucoup plus. 

    Je me détends, mais ce n'est pas fini. Les caresses reprennent, ciblées sur mes seins, mon ventre et mon sexe. Je continue de rendre la pareille toujours en léchant ce qu'on me propose. Peu importe quelle partie du corps ou de qui il s'agit, j'ai juste envie de continuer à prendre du plaisir. De nouveau on me pénètre, je sens les doigts qui me fouillent c'est trop bon.

    On relève mes cuisses, je m'ouvre un peu plus et je sens un doigt caresser mon petit trou. Ca tourne autour. Une langue vient me lécher pendant que je sens une pression forte sur mes tétons. Je demande ce qu'elles font mais la seule réponse que j'ai c'est à nouveau « Laisse toi faire, détends toi ». Je sens que ce sont des pinces que j'ai sur les seins je reconnais la douleur sourde et lancinante qu’elles produisent. On me caresse les seins ce qui fait bouger les pinces déclenchant comme des petites décharges électriques dans ma poitrine

    Education anglaise - Part V - La première séance

    Pendant ce temps on me met sur ma bouche ce que je reconnais tout de suite comme étant un sexe d'homme. Un gode ou un vibromasseur je ne sais pas mais je me souviensde la forme du gland dans la bouche. Je le lèche comme si c'était un vrai sexe. Sur le coup je pense a un gode parce qu'il a une texture proche de la peau, il n’est pas aussi rigide d’un vibro.

    Au bout d'un moment on le retire et juste après je le sens a l'entrée de mon vagin. Je suis tellement excitée et avec les secrétions de mon premier orgasme il rentre tout seul et me déclenche un second orgasme. C'est la première fois que j'ai 2 orgasmes aussi rapprochés.

    Mais ça ne s'arrête pas pour autant. Elles continuent et la pression autour de mon petit trou se fait plus pressante Le gode est toujours en moi. Je suis tellement essoufflée que je ne peux plus tenir mes jambes levées. Comme à plusieurs reprises je les laisse tomber, je sens qu'on me les remonte en arrière, pour ramener mes chevilles au dessus de ma tête. Je sens les foulards autour de mes chevilles et même les yeux bandes j'imagine ma position avec cette fois mon sexe et mon petit trou accessibles. 

     

    Education anglaise - Part V - La première séance

     

     

    Un doigt  pénètre dedans. Il rentre tout seul facilement, et dans mon état, pour une fois, je n'ai pas le réflexe de me contracter comme je le fais souvent d'habitude. 

    Un doigt, puis 2, et après je ne sais plus trop. Je sens des cuisses sur mes fesses et je sens qu'on me pénètre doucement. C'est la première fois qu'on me prend les fesses aussi facilement. 

    A partie de là c'est tellement bon que je m'effondre. Je me souviens d'une autre bouffée de plaisir mais ensuite c'est le trou noir, plus de souvenir. Soit je me suis évanouie, soit je me suis endormie... mais je n'ai aucune idée du temps qu'a pu durer cette partie de plaisir.

    Education anglaise - Part V - La première séance

    Samedi matin. J'ouvre un œil. Il fait jour dans l'appartement. Sheila est en train de déjeuner dans le canapé du salon et Ashley est encore en train de dormir a coté de moi. Je suis toute vermoulue (je ne trouve pas d'autre mot pour le moment) comme après mes grosses compétitions sportives. Sheila me fait signe de venir. Je me lève sans réveiller Ashley et je vais voir Sheila. 

    A peine suis à sa hauteur et avant que j’aie le temps de réagir, elle passe une main entre mes cuisses, une autre derrière ma tête et m'attire vers elle violemment pour m’embrasser. Je suis tellement surprise que j'ai un mouvement de recul qui reste sans effet tant elle me tient bien. Je n'ai même pas fait attention au fait que je suis encore complètement nue. 

    Elle me demande "Alors comment as tu trouvée cette petite soirée ? ».  Je bafouille quelque chose probablement inaudible, mais je suis encore sous le coup de sa façon de m'attraper. Ca m'a surpris ce n'est vraiment pas quelque chose auquel je m'attendais.

    Je reprends mon souffle et je lui dis que c'était super. Elle répond qu’elle s'en est rendue compte vu le nombre de fois que j'ai pris mon pied. Voyant que je suis un peu étonnée elle me dit, "alors tu as déjà oublié ?" Je lui dis que non mais que je me souviens des 2 premiers orgasmes et de la montée du troisième mais qu'après j'ai du m'endormir.

    Elle rigole en m’expliquant que non et que ça a recommencé plusieurs fois encore. 

    Je lui dis que je ne m'en souviens pas

    « Normal, c'est la tisane d'Ashley qui a fait son effet. »

    Education anglaise - Part V - La première séance

    Ashley nous rejoint je ne l'ai pas entendu se lever ni arriver et elle me passe une main sur les fesses avant de m'embrasser longuement (mais moins violemment que Sheila) puis d'embrasser Sheila.

    Apparemment je fais partie de la famille maintenant.

    Elle est morte de rire en entendant Sheila parler de la tisane et me dit qu'elle m'expliquera tout à l'heure.

    Je file prendre une douche, parce que j'ai quand même besoin de me mettre les idées au clair. 

    En passant près du lit je vois une série d'objets posés à côté. Je ne sais pas si tout a été utilisé cette nuit mais si on excepte quelques trucs que je reconnais, il y en a d'autres dont je me demande à quoi ils peuvent servir. Sauf que si je leur demande ça maintenant elles sont capables de vouloir me le montrer et j'ai encore un peu mal partout, y compris aux seins qui sont couverts de marques rouges.

    Une bonne douche, et au moment où je sors je vois qu'il y a quelqu'un dans le salon. Visiblement les entrées sorties recommencent. Je m'enroule dans une serviette et je vais vers mon lit chercher mes habits en saluant rapidement la jeune femme qui est assise près de la grande presse.

    Là dessus, un bon petit déjeuner anglais... Bacon, œufs, café, fruit, céréales, et je me sens mieux pour cette journée de visite londonienne. Enfin cette demi journée parce qu'il est presque 13h et qu'on a dormi presque toute la matinée.

    Le temps de faire un peu de rangement et nous voici de nouveau dans le métro en direction du centre de Londres pour une opération shopping. Pendant le voyage Ashley ouvre la discussion sur notre soirée de la veille et sur ce que j’en ai pensé.

    Je lui explique que je ne me souviens pas avoir appris autant de fois du plaisir au cours de la même soirée et surtout avec cette intensité là. Je n’ai pas aimé, j’ai juste adoré, et je veux bien recommencer quand elles veulent.

    Sheila me dit « tu sais, c’était juste un test pour voir comment tu allais réagir, mais si tu veux des grands frissons on peut s’en occuper. »

    Et Ashley d’ajouter 

    « Si tu veux passer à l’étape supérieure, on peut t’emmener avec nous ce soir, mais à condition que tu nous fasses complètement confiance »

    « Ah ! Comme hier soir ? »

    « Oui et non. Là il faudra que tu nous fasse confiance sur  tout, du début à la fin de la soirée »

    « Et tu verras ça devrait te plaire »

    Je dois avouer que je suis à la fois intriguée et, non pas inquiète, mais disons un peu hésitante. J’ai du mal à m’imaginer ce qu’elles ont en tête si jamais la soirée d’hier n’était qu’un « petit test ».

    On  descend du côté de Piccadilly et elles m’entraînent dans une alternance de magasins. Des grands magasins, plutôt classiques même si on trouve des tenues « couleur locale » et dans les petites rues on s’arrête dans des boutiques plutôt spécialisées pour leurs goûts à elles et dans lesquelles je ne suis pas certaine de pouvoir y trouver beaucoup de tenues.

    A un moment on s’arrête chez un tatoueur et pendant que Sheila discute avec le patron je regarde les bijoux qu’ils proposent et je tombe sur des bijoux de seins qui me font craquer. On dirait des pinces avec des dents, et par-dessus une tête de rapace ( ?) avec un petit anneau. Même si le fait de me faire percer le téton m’excite beaucoup, je ne suis pas encore prête à le faire tout de suite, et je trouve que ce bijou pourrait être un palliatif pour me permettre d’y attacher une chaînette entre mes seins.

    Education anglaise - Part V - La première séance

    Ashley a vu ce que je regarde et me demande si je veux les voir. Je lui réponds que non je ne fais que regarder, mais elle appelle aussitôt le vendeur. « Tommy j’ai ma copine qui voudrais voir tes bijoux sexy » J’ai beau lui dire chut ! Rien à faire… Elle ne se taira pas….

    Le gars se pointe avec un petit sourire en coin en voyant mon côté gêné. Il sort le bijou de la vitrine et me le tend en disant « si vous voulez je peux vous aider à les essayer ». « Heu non merci c’est juste pour regarde… ».

    J’ai senti le rouge monter sur mes joues.

    Education anglaise - Part V - La première séance

     

    J’avais déjà vu et même essayé des bijoux pour les seins, mais des modèles plus classiques qui se clipsent en quelques sortes sur le téton, mais là je trouve la forme  un peu ancienne et ces sortes de dents sur la partie de fixation, ça doit faire un drôle d’effet. Ashley vient troubler ma réflexion en me disant que ça devrait bien m’aller, et que ce système de fixation tiens mieux que les autres sur les petites poitrines.

    J’hésite un peu et puis je craque. Après tout ca me fera toujours un souvenir. Pour info, en rentrant à paris j’ai trouvé les mêmes sur une boutique en ligne… Il n’y a que le prix qui n’est pas le même. 27£ là bas et plus de 65€ en France. Cherchez l’erreur !

    On continue notre shopping en sortant du centre et en allant dans des boutiques plus dans les quartiers nord. Là je découvre leurs vrais lieux d’achats. Pour les fans de costumes et de déguisement pour Halloween, vous pouvez y aller il y a tout ce qu’il faut (bon il ne faut pas leur dire parce que là bas ils ne le vivent pas de cette façon là.

    Des bottes à clous avec des semelles de 16cm. J’ai testé… Pas extra stable comme sensation, par contre avec ça j’approche des 1m90… Ca commence à devenir impressionnant.

    Education anglaise - Part V - La première séance

     

    Pause dans un pub alternatif (encore), bière, retour dans des boutiques mi-vente mi-troc, au catalogue plus qu’extrême (colliers à clous, lingerie, chaînes, cuir, jupes pré déchirées… SI vous avez l’occasion, allez y, même si, comme moi, ce n’est pas votre style la seule visite vaut le coup d’œil.

    Je me trouve quand même quelques trucs sympas dont une paire de bottes en cuir (mais quelque chose de portable à Paris, même pour aller travailler) plus quelques fringues décontractées, mais pas de jupe en toile d’araignée ou de top en dentelle brûlée (authentique)

    Fin d’aprèm, on s’arrête pour grignoter un morceau dans un autre pub (ben voyons tant qu’on y est), puis on reprend le métro en direction de Tottenham. Retour à l’appart pour préparer la soirée.

    Au fait on va ou ?

     

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  • C’est une ancienne tannerie, et l'appart se présente sous la forme d'un grand L en une seule pièce. La première surprise c'est qu'il n'y a pas de chambre ou de pièces séparées. Il y a juste les toilettes qui sont à part, mais tout le reste c'est dans une seule et très grande pièce.

    L’idéal pour comprendre la configuration des lieux c’est d’avoir un dessin de l’appartement (en le voyant vous allez comprendre pourquoi je ne suis pas architecte). 

    Education anglaise (Part IV) -

    Quand on  passe la porte vitrée de l'entrée, on se trouve face à une ancienne presse pour le cuir. Elle doit faire 2 ou 3m de haut et ça servait à écraser les peaux. Comme elle pèse plusieurs tonnes elle n’a jamais été enlevée et franchement avec son grand pas de vis ça donne un vrai look à l’appartement même si ça prend quand même un peu de place.

    Education anglaise (Part IV) -

    Sur la gauche il y a un long mur avec des rangements et des étagères. Au milieu, derrière la presse un grand canapé en angle face a la télé.

    Education anglaise (Part IV) -

    Le mur du fond comporte 3 grande alcôves ou il y avait avant, des cuves pour la tannerie Aujourd'hui dans deux d’entre elles il y a des lits et dans celle du milieu il y a un canapé. 

    Dans la partie en « L » on trouve une grande table ancienne en bois, un grand coin cuisine plutôt bien aménagé et le plus surprenant, la salle de bain et la douche, séparées du salon par une simple paroi vitrée, et donc avec vue complète sur cette partie de l’appartement.

    Il faut voir également l’appartement avec ses murs intérieurs en pierre et en brique rouge (Londres c'est le royaume des briques) et avec un plafond assez haut comportant une alternance de poutres en bois pour le toit et de poutres métalliques qui devaient servir à la tannerie, certaines encore équipées de leurs palan pour déplacer les marchandises.

    Tout ça donne une vraie sensation de confort avec une déco un peu hybride mélangeant objets anciens et équipement moderne. Quand on connaît un peu la qualité (pas top) des logements dans Londres, c'est plutôt dans le genre « chic à la mode » finalement. Ce qui est amusant c'est que tout ce coin est habité par des gens au profil "alternatifs" ou communautaire, mais globalement avec des revenus plutôt aisés... (En Angleterre ça existe...).

    Donc arrivée chez elle je dépose mon barda, et je vais me changer. Oui mais ou ? 

    Mon lit est celui pratiquement dans l'axe face à la rue... De toutes façons je n'ai pas trop le choix et au pire ils verront un soutif et une culotte.

    J'enfile un jean un tee-shirt et un pull, ma veste et on part rejoindre des amis à elles dans un pub du centre de Londres. On se fait 2 pubs typiques dans lesquels on retrouve leurs amies. Beaucoup de monde et d’aller venues. Ca va, ça vient, amis, amies... Beaucoup de questions, des looks d'enfer (du genre de ceux qu’on ne rencontre que rarement sur Paris), un peu de vin blanc (en fait ils en boivent presque autant que de la bière) et bien sûr, pas mal de bières... Normal.

    Education anglaise (Part IV) -

    On a traîné comme ça jusqu'à 22 ou 23h je crois, puis j'ai commencé à m'effondrer. Entre le déplacement, les 2 journées de boulot intense, le lever très tôt ce matin, la soutenance (plutôt stressante quand même), et maintenant la boisson... j'ai un vague besoin d'aller faire dodo...

    Du coup on décide de rentrer (j'aurais eu du mal à rentrer seule de toutes façons...vu que je n'avais pas trop repéré le chemin). Métro, un peu de marche et l'air frais m'e fait du bien.

    Education anglaise (Part IV) -

    Lorsqu’on arrive à l’entrée de leur rue,  j’ai la surprise de voir que c’est noir de monde. Quand on est passé en fin d'après midi, il y avait quelques personnes, mais là il y a des tas de groupes qui discutent, un peu comme une fête de quartier, sauf qu'Ashley me dit que c'est comme ça tous les jours (et en plus il fait un temps moyen bof...).

    Avec les multiples personnes à croiser, on met 20mn pour arriver à l'appart (bonjour, qui c'est? une française !, ... je ne vous fait pas le détail) et on rentre. Je n'ai toujours qu’une qu'une envie c'est prendre une douche et aller me mettre au lit. Oui sauf que face au lit il y a la grande vitrine vitrée, la rue... et 50 personnes de l'autre cote.

    Alors bien sur dans les récits, l’héroïne n’hésite pas à s’exhiber fièrement sans se soucier du monde qui l’entoure, sauf que là on est dans la vraie vie et que, même si je ne suis pas particulièrement pudique, le fait de devoir se déshabiller face à une rue bondée n’est pas exactement aussi naturel que çà.

    Un autre élément vient s’ajouter à tout ça. On s'est à peine posé que commence un balai d'aller et venue. Encore des « bonjour », « bonsoir », « qui c'est ? », « t'as pas du lait ? »… Et  dès qu'un ou une sort, un autre arrive.

    Le plus drôle là dedans c'est qu'Ashley et Sheila font comme si de rien n'était ! C'est à dire qu'elles font ce qu'elles ont à faire et par exemple, c'est Sheila la première qui va aller prendre sa douche.

    Visiblement les aller retours dans l'appart ne la dérangent pas. Elle se déshabille et part de laver. Du coup je ne peux pas m’empêcher de la regarder. Elle le corps couvert de tatouages et vu le nombre de piercing,  elle ne doit pas passer dans les détecteurs de métaux des aéroports. Nombril, seins, ventre, visage, et je la soupçonne d'en avoir aussi ailleurs (mais ça je n’arrive pas à le voir...)

    Education anglaise (Part IV) -

     

    Elle prend sa douche, puis c'est Ashley qui s’y colle. Et les visites ne ralentissent pas pour autant.

    Je dois avouer que je me suis posé la question de savoir ce qu'en pensaient les gens qui venaient de les voir nues sous la douche comme ça ? Bon la douche est un peu à l’ écart mais dès que quelqu'un va dans le coin cuisine, c'est vue direct sur la douche.

    Une fois les douches terminées on se retrouve dans le canapé à discuter avec un couple de voisins. Moi j'ai envie d'aller me coucher, mais pas sans m'être lavée et là je me vois pas me lever, dire aux invités « je vais me doucher, me déshabiller devant tout le monde et aller sous la douche.

    Ashley a du sentir ma gène, puisqu'à un moment là, elle laisse partir le couple et avant que quelqu'un d'autre n'arrive, elle propose a Sheila de « fermer » la maison. En fait elles ne ferment pas la porte à clé, mais elles tirent 2 grands rideaux qui sont situés de chaque côté de la baie vitrée et qui occultent toute la façade, vitrine et porte comprise. En fait Ashley m'explique que c'est le signal pour dire "allez un peu de calme maintenant" et que tant qu'elles ne ferment pas ça, il y a toujours du monde.

    Ah ! Le mode de vie communautaire...

     

    A suivre ...

     

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  • Suite...

     

    Dans le cadre de mon travail, j'accompagne très régulièrement mon patron et son équipe lors des déplacements pour les gros projets. Hong Kong, New York, Mexico, Melbourne, et bien sur les principales grandes villes européennes font parties des destinations régulières.

    Notre cabinet participe à un appel d'offre pour un gros bâtiment publique en Angleterre. Notre dossier est retenu en présélection et une équipe du cabinet se lance dans la conception du projet. 

    Quelques mois plus tard le verdict tombe, on doit se présenter à une soutenance pour donner  les orientations du projet. Le rendez vous est pris. Je fais partie de l'équipe qui part à Londres. Grand moment puisque c'est une soutenance de type stop and go. Ca passe ou ça casse.

    Pour moi ce déplacement m'arrange bien. Comme le déplacement est prévu le jeudi et le vendredi je négocie avec mon patron qu'il me prenne mon billet de retour seulement le dimanche soir. Du coup je n'aurais qu'à m'occuper de mon hébergement mais mon aller-retour sera pris en charge par le cabinet.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

    Je fais le tour des hôtels sur le net pour en trouver un dans le centre mais à un prix raisonnable (ce qui à Londres n'est pas facile) lorsque Sophie, une de mes colocataires parisienne, me demande pourquoi je n'ai pas posé la question à Ashley. Elle habite Londres et elle doit connaître des adresses correctes et pas trop chères.

    Ashley est une amie de Sophie qui est venue en décembre dernier passer les fêtes de fin d'année à Paris et que nous avions hébergée dans la coloc pendant sa semaine parisienne.

    Un échange de mail plus tard, et voilà qu'Ashley me propose de m'héberger à son tour. Même si elle n'habite pas exactement le centre de Londres, cette solution me plait car en dehors de me permettre de ne pas cramer tout mon budget WE dans un hôtel, le fait d'être "chez l'habitant" est un aspect plus que sympa.

    Le Jeudi on saute dans l'Eurostar, arrivée en début d'après midi à St Pancras avec mon boss et les 4 autres personnes du cabinet. On file dans les bureaux du cabinet londonien avec lequel on travaille sur ce projet et la fin de journée est entièrement dédiée à caler notre show du lendemain.

    Après la réunion, retour à l'hôtel, dîner, puis dodo pas trop tard pour prendre des forces... Pas question d'aller faire la fête bien sur...

    Vendredi matin. Réveil très matinal, dernière revue de la présentation, puis on se rend chez notre client pour y faire la présentation. On y passe la journée avec une courte pause en début d'après midi, puis ça reprend et on fini vers 18h. Pfffuuiiiiiii  vidée ! Entre le stress, la soutenance, la langue et les questions qui arrivaient de tous les côtés, je suis exténuée.

    Je laisse mon boss et mes collègues repartir vers St Pancras et moi je vais à Covent Garden pour retrouver Ashley.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

    Il faut savoir qu’Ashley, quand elle est venue à Paris, avait un petit look punk gothique soft... Pas le modèle de la mort qui tue, mais bien dans le look quand même. Super sympa, décontractée et grosse bosseuse (en tant que graphiste).

    J'arrive à Covent Garden un peu en avance. Pas d'Ashley.  J'attends tranquillement à la terrasse du Starbuck lorsque deux punkettes arrivent viennent vers moi, mais alors là le look d'enfer, des vraies de vraies... Malgré tout ça je reconnais Ashley. Grosse différence avec celle qui est venu à paris a Noël. Et sa copine, c’est la même en plus gothique. Ca a été plus fort que moi mais j'ai failli éclater de rire en les voyants.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

     

    Le seul truc que j'avais complètement oublié c'est que moi j'étais en tenu de boulot... Jupe bleue marine, collant, chemisier, gilet. J'aurais presque pu rentrer dans une école anglaise. Et elle, elle me connaissait plutôt dans ma version jean ou en tenue décontractée.

    Bref on s'est fait le choc de cultures ! ! !

    Au final, nous sommes toutes les deux mortes de rire en voyant l'autre.  Le plus drôle c'est qu’à ce moment là elle m'est tombé dans les bras comme si on se connaissait depuis des années alors qu'on a juste passé une semaine sous le même toit, pas plus.

    Le temps de prendre un café et nous voilà dans le métro en direction de Tottenham Hall au nord est du centre de Londres. Bon c'est un peu plus loin du centre que ce que j’avais envisagé au début, et la ballade en métro prend un peu de temps (on est plus près de notre RER que du métro parisien) mais on a pu discuter pendant le voyage. 

    Arrivées sur place on va directement chez elles. Elles habitent dans une espèce de « mini village » dans ce qui ressemble à une grande cour ou une petite rue privée, qui était à l’origine  un ensemble d'ateliers d'artisans, et qui ont depuis, été transformés en loft et en appartements.

    Elles sont installées dans un loft  en rez-de-chaussée qui donne directement sur cette rue intérieure. La façade de l’appartement correspond à la devanture de l’ancien atelier avec ses baies vitrées.

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  • Ca fait bientôt 9 mois que je

    travaille dans un cabinet d'architectes parisien. Oh,  je ne suis pas architecte, et loin s'en faut, mais juste assistante d'un des associés, travail qui m'a fait quitter mon Isère natale pour la trépidante vie parisienne.

    La montée à paris a été un vrai bouleversement sur tous les plans. Autonomie, économique, logistique, sentimentale et bien sur... également l'occasion de vivre un épanouissement sexuel au delà de ce que j'avais imaginé.

    Durant ma jeunesse à Voiron, je n'ai jamais eu de soucis particuliers en dehors d'une passe un peu délicate à la fin de l'adolescence pour accepter mon corps. C'est vrai que je suis assez grande, mais d'un profil plutôt fin, et mes "formes" n'ont pas suivies ma croissance.

    J'ai longtemps été perturbée par ma petite poitrine et mon manque de fesses. Bien sur avec l'âge, mon physique a un peu changé, mais si j'ai pu prendre un peu plus de courbes au niveau des fesses, côté poitrine c'est resté sensiblement pareil, même avec la prise de la pilule (dont j'espérais secrètement qu'elle me ferait gagner une ou deux tailles de bonnets).

    Bref cette période correspond aux prémices de mes aventures sensorielles avec rapidement une bisexualité qui si elle n'était pas affirmée publiquement, était plutôt bien assumée auprès et avec mes copines de l'époque.

    J'ai toujours été volage. J’aimais changer de copains, de copines, puis de partenaires et j'ai toujours évité les accroches de longue durée.

    Je crois également que c'est durant cette période que mon goût pour certains plaisirs interdits (en tous cas interdits de par chez moi à l'époque) comme une vague tendance au SM, plutôt côté souffrance que sadique.

    Je ne sais pas s’il y a un moment précis ou je suis "tombé dedans".

    Ca a commencé quand on faisait nos soirées entre copines (et uniquement copines au début) avec les traditionnels jeux de société à gages, gages qui passaient parfois au stade de gages coquins et qui, au fil des parties et des années, sont devenus de plus en plus osés.

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Avec le recul je me dis que j'aimais perdre. Bien sur je ne me le suis jamais dit comme ça à l'époque, mais en y repensant, et même si je faisais parfois ma mijaurée, j'adorais devoir supporter ce types de gages.

    Il faut savoir qu'entre filles, même si ces gages conservaient un caractère sexuel évident, c'était avant tout des petites parties de séance SM (soft). Pose de pinces à linge, introduction d'objets, petites séances d'humiliation, masturbation imposée, un univers plutôt pervers et vicieux comme savent le maîtriser les femmes (que nous n'étions pas encore totalement).

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Sur la fin de la période, les garçons se sont intégrés à nos jeux, et là on a un peu quitté le côté SM pour des choses plus classiques d'un point de vue sexuel.

    Après comme beaucoup l'imaginaire, les BD, et bien sur Internet n'ont fait que développer mon attirance vers certaines pratiques.

    Quelques tentatives de passage à l'acte mais avec les partenaires du moment qui n'étaient pas plus expérimentés que moi (voire moins), ont probablement développé une frustration qui s'est transformée en fantasme et une envie forte de goûter à ces plaisirs interdits.

    Voilà, il aura fallu attendre mon émancipation et mon arrivée sur la capitale pour que ces choses commencent à prendre une tournure beaucoup plus pratique et moins cérébrale.

    Mon arrivée sur Paris sera le déclencheur. Je coupe les liens encore forts avec la vie de famille (pas avec ma famille, mais avec le mode de vie que m'imposait le fait d'habiter chez mes parents) et j'emménage dans un appartement du XVIIème arrondissement en colocation avec 3 autre jeunes femmes, un des seuls moyens d'avoir sur la capitale un appartement correct sans y laisser l'intégralité de son salaire.

    A peine installée, et me voilà déjà en chasse. J'ai vraiment faim et soif de sexe. Je sais que ça peut sembler choquant dit comme ça mais c'est exactement la façon dont je voyais les choses, et les premiers mois, j'ai enchaîné les partenaires, aussi bien masculins que féminins, profitant au passage de quelques expériences à plusieurs.

    Je vais même avoir l'occasion, grâce à un ami qui me fera passer pour sa compagne, de fréquenter un club échangiste sur Paris dont l'ambiance feutrée permettait d'absorber les ondes de chocs des ébats qui s'y déroulaient.

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Expérience oh combien enrichissante mais malgré tout très suave et manquant un peu de mordant à mon goût. !

    Dans le même temps, je me rapproche de plus en plus de ce côté SM qui m’attire toujours autant mais sans arriver à rencontrer des partenaires en phase avec mes envies profondes.

    Mon arrivée sur certains forums correspond entre autre à cette période pour essayer d'y rencontrer des personnes pour partager cela.

    Il faut dire que j'ai quand même une attirance plus forte pour me mettre sous la coupe d'une femme plutôt que d'un homme. Est-ce lié à mes expériences passées ou bien est-ce simplement parce que je trouve cela plus rassurant ou plus sécurisant d'une certaine façon ? Impossible de répondre clairement, mais la tendance se confirme au fil du temps.

    J’ai également une notion de la domination/soumission assez différente de ce que j’ai pu lire dans beaucoup de forums. Pas question pour moi d’avoir un maitre ou une maitresse qui régisse ma vie. Pas question non plus que cette relation ne sorte d’un certain périmètre, mais pas question non plus de le faire à moitié. Pour moi, la relation D/S ne se conjugue que d’un point de vue sexuel. Pas de domination mentale ou cérébrale. En tous cas ce n’est pas ce que je recherche. Cela évoluera peut-être plus tard avec de l’expérience, mais pour le moment, ce n’est pas le cas.

    Après il reste le principe de l’étanchéité entre ma vraie vie et mon activité dans ce milieu. Je n’ai pas envie de prendre le moindre risque de voir un jour ces deux mondes se rencontrer

     

    A suivre...

     

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