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Découverte – Part XII – Je récupère mes esprits
Par lesquatresses dans Mathilde le 17 Juillet 2018 à 21:52Tags : decouverte, recit, vecu, missM, mathildeLes découvertes de Mathilde – Chapitre 12 – Je récupère mes esprits
Je ne sais pas combien de temps ça a duré mais j'ai un vrai trou noir ensuite.
Agnès m'a dit que je ne m'étais pas évanouie, je n'ai pas perdu connaissance, mais que j'étais complètement secouée.
La seule chose dont je me souviens c'est de m'être retrouvée allongée sur un canapé dans une sorte de salon avec une couverture sur moi. Agnès est venue me voir, m'a embrassée et m' demandée "ca y est tu es de retour avec nous ?" Je lui ai dit que oui. Quand j'ai voulu essayer de m'asseoir j'ai fait resurgir des douleurs de tout mon corps. Dans le ventre la poitrine, les bras, partout.
Agnès me sert à boire et en essayant de m'asseoir je fais glisser la couverture. J'ai un réflexe idiot de tout de suite cacher ma poitrine. Agnès me regarde en souriant ce qui me fait prendre conscience du ridicule de la situation.
On échange un moment sur mes impressions à chaud de ce qu'il s'est passé ce soir. Mes sensations, si j'ai aimé, ce qui m'a gêné, ce qui m'a bloqué... . Pour vous la faire courte, je n'ai jamais eu un orgasme de cette envergure. Pourtant j'en ai souvent eu mais jamais comme celui-là? Est-ce la situation, ses gestes, tout ce qu'elle a préparé autour, je ne sais pas mais c'est juste géant. Le revers de la médaille c'est que je suis complètement vidée, explosée physiquement. Le simple frottement de la couverture sur les seins est douloureux.
Elle me demande si je veux rester ici pour me reposer ou si je préfère qu'elle me ramène. Je regarde l'heure. 2H30 ! Elle est venue me chercher vers 20h 20h30, il y a presque 6 heures ! J'ai vraiment perdu toute notion du temps. Je ne sais pas trop quoi faire, Je resterai bien ici pour me reposer mais je n'ai pas d'affaires pour demain et il faudra que je rentre à la maison de toute façon. Je pense seulement maintenant à envoyer le sms à ma sœur pour lui dire que tout va bien et que je rentre. Dans les 10 secondes je reçois une réponse me disant que je suis malade, qu'elle n'a pas dormi en attendant mon message. Pas envie d'épiloguer maintenant. Je me fends d'un "je te raconterai demain matin bisous"
Je me rhabille. Impossible de remettre mon soutif, c'est encore trop sensible. Ma jupe est couverte de trace de bave. J'ai l'impression de me réveiller après une grosse cuite. J'ai la tête qui tourne et j'ai les jambes en coton.
Agnès me dépose à la maison, un bisous, je rentre, évite de passer devant la chambre de ma soeur, je file sous la douche et je me glisse sous ma couette.
Le lendemain matin je suis toujours explosée et j'ai des courbatures partout. Je vais être un peu vasouillarde toute la journée mais quel putain de bonne idée elle a eu de m'appeler (désolée mais c'est sorti comme ça).
Dans les jours qui ont suivi on a échangé ou on s’est vu tous les jours. On a passé quelques moments très tendres, loin de l’intensité de cette séance (que je ne me sentait pas prête a renouveler tout de suite) et on a beaucoup parlé.
Petit a petit la suite prend forme. Elle me demande si je peux me rendre disponible tout un WE. Je ne sais ni où ni pourquoi, mais par contre ce qu'elle m'a dit c'est que je découvrirai des choses assez différentes. Je suis super bien avancée !
Vu ce qu’on pu donner les quelques premières heures passées avec Aude, je me demande dans quel état je vais rentrer d’un WE complet.
Affaire à suivre…
NB. Petit point concernant les pinces, et pourquoi il y avait des décharges fortes quand elles se baissaient. Ca m’intriguait, car la sensibilité est restée plusieurs jours alors que visiblement les pinces ne font pas cet effet là. Comme je ne les ai pas vues après la séance (je n'ai pas pensé à lui demander), elle m'a expliqué que c'est un modèle particulier qui associe des pinces classiques avec des supports permettant de positionner des aiguilles d’acupuncture, et que suivant l'endroit où elle place l'aiguille et suivant la longueur, elle peut agir sur des sensations plus ou moins fortes. Je ne me souviens pas avoir senti la pression de l'aiguille avant qu'elle ne pénètre dans le sein, mais je pense que c'est parce que j'étais trop focalisée sur le pincement lui-même.
Mathilde
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