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    Dans le cadre de mon travail, j'accompagne très régulièrement mon patron et son équipe lors des déplacements pour les gros projets. Hong Kong, New York, Mexico, Melbourne, et bien sur les principales grandes villes européennes font parties des destinations régulières.

    Notre cabinet participe à un appel d'offre pour un gros bâtiment publique en Angleterre. Notre dossier est retenu en présélection et une équipe du cabinet se lance dans la conception du projet. 

    Quelques mois plus tard le verdict tombe, on doit se présenter à une soutenance pour donner  les orientations du projet. Le rendez vous est pris. Je fais partie de l'équipe qui part à Londres. Grand moment puisque c'est une soutenance de type stop and go. Ca passe ou ça casse.

    Pour moi ce déplacement m'arrange bien. Comme le déplacement est prévu le jeudi et le vendredi je négocie avec mon patron qu'il me prenne mon billet de retour seulement le dimanche soir. Du coup je n'aurais qu'à m'occuper de mon hébergement mais mon aller-retour sera pris en charge par le cabinet.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

    Je fais le tour des hôtels sur le net pour en trouver un dans le centre mais à un prix raisonnable (ce qui à Londres n'est pas facile) lorsque Sophie, une de mes colocataires parisienne, me demande pourquoi je n'ai pas posé la question à Ashley. Elle habite Londres et elle doit connaître des adresses correctes et pas trop chères.

    Ashley est une amie de Sophie qui est venue en décembre dernier passer les fêtes de fin d'année à Paris et que nous avions hébergée dans la coloc pendant sa semaine parisienne.

    Un échange de mail plus tard, et voilà qu'Ashley me propose de m'héberger à son tour. Même si elle n'habite pas exactement le centre de Londres, cette solution me plait car en dehors de me permettre de ne pas cramer tout mon budget WE dans un hôtel, le fait d'être "chez l'habitant" est un aspect plus que sympa.

    Le Jeudi on saute dans l'Eurostar, arrivée en début d'après midi à St Pancras avec mon boss et les 4 autres personnes du cabinet. On file dans les bureaux du cabinet londonien avec lequel on travaille sur ce projet et la fin de journée est entièrement dédiée à caler notre show du lendemain.

    Après la réunion, retour à l'hôtel, dîner, puis dodo pas trop tard pour prendre des forces... Pas question d'aller faire la fête bien sur...

    Vendredi matin. Réveil très matinal, dernière revue de la présentation, puis on se rend chez notre client pour y faire la présentation. On y passe la journée avec une courte pause en début d'après midi, puis ça reprend et on fini vers 18h. Pfffuuiiiiiii  vidée ! Entre le stress, la soutenance, la langue et les questions qui arrivaient de tous les côtés, je suis exténuée.

    Je laisse mon boss et mes collègues repartir vers St Pancras et moi je vais à Covent Garden pour retrouver Ashley.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

    Il faut savoir qu’Ashley, quand elle est venue à Paris, avait un petit look punk gothique soft... Pas le modèle de la mort qui tue, mais bien dans le look quand même. Super sympa, décontractée et grosse bosseuse (en tant que graphiste).

    J'arrive à Covent Garden un peu en avance. Pas d'Ashley.  J'attends tranquillement à la terrasse du Starbuck lorsque deux punkettes arrivent viennent vers moi, mais alors là le look d'enfer, des vraies de vraies... Malgré tout ça je reconnais Ashley. Grosse différence avec celle qui est venu à paris a Noël. Et sa copine, c’est la même en plus gothique. Ca a été plus fort que moi mais j'ai failli éclater de rire en les voyants.

    Education anglaise (Part III) - En route pour Londres

     

    Le seul truc que j'avais complètement oublié c'est que moi j'étais en tenu de boulot... Jupe bleue marine, collant, chemisier, gilet. J'aurais presque pu rentrer dans une école anglaise. Et elle, elle me connaissait plutôt dans ma version jean ou en tenue décontractée.

    Bref on s'est fait le choc de cultures ! ! !

    Au final, nous sommes toutes les deux mortes de rire en voyant l'autre.  Le plus drôle c'est qu’à ce moment là elle m'est tombé dans les bras comme si on se connaissait depuis des années alors qu'on a juste passé une semaine sous le même toit, pas plus.

    Le temps de prendre un café et nous voilà dans le métro en direction de Tottenham Hall au nord est du centre de Londres. Bon c'est un peu plus loin du centre que ce que j’avais envisagé au début, et la ballade en métro prend un peu de temps (on est plus près de notre RER que du métro parisien) mais on a pu discuter pendant le voyage. 

    Arrivées sur place on va directement chez elles. Elles habitent dans une espèce de « mini village » dans ce qui ressemble à une grande cour ou une petite rue privée, qui était à l’origine  un ensemble d'ateliers d'artisans, et qui ont depuis, été transformés en loft et en appartements.

    Elles sont installées dans un loft  en rez-de-chaussée qui donne directement sur cette rue intérieure. La façade de l’appartement correspond à la devanture de l’ancien atelier avec ses baies vitrées.

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  • Ca fait bientôt 9 mois que je

    travaille dans un cabinet d'architectes parisien. Oh,  je ne suis pas architecte, et loin s'en faut, mais juste assistante d'un des associés, travail qui m'a fait quitter mon Isère natale pour la trépidante vie parisienne.

    La montée à paris a été un vrai bouleversement sur tous les plans. Autonomie, économique, logistique, sentimentale et bien sur... également l'occasion de vivre un épanouissement sexuel au delà de ce que j'avais imaginé.

    Durant ma jeunesse à Voiron, je n'ai jamais eu de soucis particuliers en dehors d'une passe un peu délicate à la fin de l'adolescence pour accepter mon corps. C'est vrai que je suis assez grande, mais d'un profil plutôt fin, et mes "formes" n'ont pas suivies ma croissance.

    J'ai longtemps été perturbée par ma petite poitrine et mon manque de fesses. Bien sur avec l'âge, mon physique a un peu changé, mais si j'ai pu prendre un peu plus de courbes au niveau des fesses, côté poitrine c'est resté sensiblement pareil, même avec la prise de la pilule (dont j'espérais secrètement qu'elle me ferait gagner une ou deux tailles de bonnets).

    Bref cette période correspond aux prémices de mes aventures sensorielles avec rapidement une bisexualité qui si elle n'était pas affirmée publiquement, était plutôt bien assumée auprès et avec mes copines de l'époque.

    J'ai toujours été volage. J’aimais changer de copains, de copines, puis de partenaires et j'ai toujours évité les accroches de longue durée.

    Je crois également que c'est durant cette période que mon goût pour certains plaisirs interdits (en tous cas interdits de par chez moi à l'époque) comme une vague tendance au SM, plutôt côté souffrance que sadique.

    Je ne sais pas s’il y a un moment précis ou je suis "tombé dedans".

    Ca a commencé quand on faisait nos soirées entre copines (et uniquement copines au début) avec les traditionnels jeux de société à gages, gages qui passaient parfois au stade de gages coquins et qui, au fil des parties et des années, sont devenus de plus en plus osés.

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Avec le recul je me dis que j'aimais perdre. Bien sur je ne me le suis jamais dit comme ça à l'époque, mais en y repensant, et même si je faisais parfois ma mijaurée, j'adorais devoir supporter ce types de gages.

    Il faut savoir qu'entre filles, même si ces gages conservaient un caractère sexuel évident, c'était avant tout des petites parties de séance SM (soft). Pose de pinces à linge, introduction d'objets, petites séances d'humiliation, masturbation imposée, un univers plutôt pervers et vicieux comme savent le maîtriser les femmes (que nous n'étions pas encore totalement).

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Sur la fin de la période, les garçons se sont intégrés à nos jeux, et là on a un peu quitté le côté SM pour des choses plus classiques d'un point de vue sexuel.

    Après comme beaucoup l'imaginaire, les BD, et bien sur Internet n'ont fait que développer mon attirance vers certaines pratiques.

    Quelques tentatives de passage à l'acte mais avec les partenaires du moment qui n'étaient pas plus expérimentés que moi (voire moins), ont probablement développé une frustration qui s'est transformée en fantasme et une envie forte de goûter à ces plaisirs interdits.

    Voilà, il aura fallu attendre mon émancipation et mon arrivée sur la capitale pour que ces choses commencent à prendre une tournure beaucoup plus pratique et moins cérébrale.

    Mon arrivée sur Paris sera le déclencheur. Je coupe les liens encore forts avec la vie de famille (pas avec ma famille, mais avec le mode de vie que m'imposait le fait d'habiter chez mes parents) et j'emménage dans un appartement du XVIIème arrondissement en colocation avec 3 autre jeunes femmes, un des seuls moyens d'avoir sur la capitale un appartement correct sans y laisser l'intégralité de son salaire.

    A peine installée, et me voilà déjà en chasse. J'ai vraiment faim et soif de sexe. Je sais que ça peut sembler choquant dit comme ça mais c'est exactement la façon dont je voyais les choses, et les premiers mois, j'ai enchaîné les partenaires, aussi bien masculins que féminins, profitant au passage de quelques expériences à plusieurs.

    Je vais même avoir l'occasion, grâce à un ami qui me fera passer pour sa compagne, de fréquenter un club échangiste sur Paris dont l'ambiance feutrée permettait d'absorber les ondes de chocs des ébats qui s'y déroulaient.

    Education anglaise (Part II) - Comment une idée fait son chemin !

    Expérience oh combien enrichissante mais malgré tout très suave et manquant un peu de mordant à mon goût. !

    Dans le même temps, je me rapproche de plus en plus de ce côté SM qui m’attire toujours autant mais sans arriver à rencontrer des partenaires en phase avec mes envies profondes.

    Mon arrivée sur certains forums correspond entre autre à cette période pour essayer d'y rencontrer des personnes pour partager cela.

    Il faut dire que j'ai quand même une attirance plus forte pour me mettre sous la coupe d'une femme plutôt que d'un homme. Est-ce lié à mes expériences passées ou bien est-ce simplement parce que je trouve cela plus rassurant ou plus sécurisant d'une certaine façon ? Impossible de répondre clairement, mais la tendance se confirme au fil du temps.

    J’ai également une notion de la domination/soumission assez différente de ce que j’ai pu lire dans beaucoup de forums. Pas question pour moi d’avoir un maitre ou une maitresse qui régisse ma vie. Pas question non plus que cette relation ne sorte d’un certain périmètre, mais pas question non plus de le faire à moitié. Pour moi, la relation D/S ne se conjugue que d’un point de vue sexuel. Pas de domination mentale ou cérébrale. En tous cas ce n’est pas ce que je recherche. Cela évoluera peut-être plus tard avec de l’expérience, mais pour le moment, ce n’est pas le cas.

    Après il reste le principe de l’étanchéité entre ma vraie vie et mon activité dans ce milieu. Je n’ai pas envie de prendre le moindre risque de voir un jour ces deux mondes se rencontrer

     

    A suivre...

     

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  • Bonjour,

    Vous ai-je déjà parlé de Valérie ?

    Ah oui, si vous êtes des habitués du blog, forcément vous en avez entendu parler ;-)

    Après Vanessa, c'est par ordre d'ancienneté (et d'expérience) la 2ème des "4S"

    Il s'agit d'une jeune femme que Vanessa a rencontré via un forum et avec laquelle elle s'était trouvé des affinités particulières. Ne serait-ce ces quelques années d'écart (Valérie est plus jeune que Vanessa) elles pourraient presque être jumelle tant elles se ressemblent aussi bien sur l'aspect physique, que sur leurs goûts en matières de sexe (et même de perversions sexuelles pourrais-je dire) et même de conception de la domination/soumission.

    C'est aussi elle que j'ai rencontré la première fois... Et qui a fini par m'amener ici.

    Je vous livre ici, toujours avec son accord bien évidement, le récit qu'elle a fait de son expérience londonienne.

     

    Valérie, moi je pars à Londres avec toi quand tu veux !

     

    Education anglaise - Préambule

     

    Je m'appelle Valérie, je suis née en 1990 (23 ans au moment où se déroule ce récit, un peu plus aujourd'hui), et si j'ai finalement décidé de raconter ce qui s'est passé pendant ce WE Londonien, c'est suite à des échanges avec différentes personnes à qui je l'ai déjà raconté et qui m'ont, avouons le, un peu poussé, ou plutôt motivé à le faire. Je remercie aussi Lucie de m’avoir autorisé à le publier.

    La première version de ce récit était souvent maladroite dans l'écriture simplement parce qu'elle n'avait été ni relue ni corrigée. Je l'avais écrite "à chaud"  d’avantage pour des échanges en mode messages privés, et souvent en direct sur la base de ce qui me revenait en mémoire.

    Ce que je vous livre ici est une version un peu plus cohérente dans l'enchaînement de ce qu'il s'est passé, sans pour autant dévier de la réalité.

    En effet, l'intérêt que je vois dans ce récit (mais peut-être en verrez vous d'autres) c'est qu'il ne s'agit pas du fruit de mon imagination, certes fertile, mais bien de ce que j'ai eu l'occasion de vivre.

    Cette expérience a été ma première expérience en « extérieur » c'est-à-dire avec des personnes qui ne font pas partie de mon cercle d’ami(e)s ou de relations habituelles.

    C’est aussi l’occasion de pointer du doigt un élément que beaucoup de débutant(e)s négligent au début. C’est parfois l’écart très important qui existe entre ce qu’on se sent prêt à faire, et ce qu’on est prêt à faire réellement.

    Je ne suis ni prude, ni pudique et je me qualifierais de libertine « avancée », mais malgré cela et mon envie extrêmement forte de franchir certains caps, j’ai du prendre sur moi pour faire certaines choses en réel pendant ce WE (principalement la sortie du samedi soir, dans une tenue qui était loin d’être habituelle pour moi).

    Je ne prétends pas que tout ce que je fais, mes choix de vie, mes pratiques, mes expériences soient les meilleurs du monde. Ce sont les juste les miens et je les assume.

    L'introduction est longue (plus longue que ce préambule)... oui et alors ? Elle est importante pour comprendre l'état d’esprit dans lequel tout cela s'est passé.

     

    Bonne lecture.

     

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