Les découvertes de Mathilde - Chapitre 4 – La transformation approche 

Pendant cette période, les demandes ont été nombreuses et variées. Une fois le premier puis le second tri fait, c'est vrai que le nombre de MP réduit considérablement, mais du coup ca devient plus intéressant de partager certains ponts, certaines pratiques, certaines expériences.

Bien sur, dans la plupart des cas, cela n'ira probablement jamais plus loin que ces échanges virtuels. Il y aura peut-être des rencontres en mode "déjeuner" avec certains, mais globalement ce ne sont pas forcément avec ces contacts là que cela pourrait se concrétiser.

Reste à la fin le ou les quelques contacts avec qui ça passe, parfois dès les premiers échanges et qui eux correspondent d'avantage aux pistes que je souhaite explorer à plus court terme.

Du coup avec tous ces échanges, cela m'a permis de faire mûrir la formalisation de mes envies. Ce qu'il en ressort, mais je m'en doutais déjà, c'est que je ne suis pas une soumise. En tous cas pas la notion de soumise telle que présentée par beaucoup de gens sur docti (des dom et des soumises d'ailleurs), car il y a bien cette notion d'acceptation, de renoncement et surtout d'obéissance qui ne me correspondent absolument pas.

Après il y a le côté sexuel. En fait être obligée de rester à genoux en attendant que le dom ait fini sa tasse de thé, je ne peux pas dire que ça m'excite énormément, ni la situation, ni les faits. J'ai vraiment besoin d'avoir ce lien fort avec le physique et l'aspect nudité/sexualité

du côté des pratiques, ce qui en ressort très clairement c'est la perte de maîtrise et de choix. J'ai expliqué à certains cette sensation qui me provoque de vraies décharges électriques en moi. Celle de savoir que ca va arriver, que je ne veuille pas que ca se fasse mais que je ne peux rien faire pour l’empêcher, y compris physiquement.

Cette dernière réflexion m'a obligé à revoir ma position sur l'aspect psychologique des choses. Jusqu’ici je m'imaginais associée uniquement à une domination purement physique (ce qui reste vrai) et que la partie psychologique ne m'impactait pas.

Visiblement ce n'est pas vraiment le cas. En fait la poussée d'adrénaline n'est pas au moment où la chose se fait, mais justement, comme je l'expliquais juste avant, un peu avant que ça ait lieu, le moment où tout bascule, où on sait que ça va se faire et qu'on ne pourra pas l'empêcher. Là même sans être physiquement touchée, ça me travaille effectivement beaucoup.

Bon certain vont dire que c'est un peu brouillon, mais encore une fois ça me permet en l'écrivant de voir là où j'ai encore besoin de creuser.

Pour fnir, après quelques jours à travailler sur le fond, voilà que les choses semblent vouloir se décanter un peu. J'ai enfin pu trouver une façon propre de me séparer de mon (futur  ex) copain. Au moins ça c'est fait. Il fallait juste trouver la bonne occasion.